Bonjour martinet_fr,
La possession d'un bon pour un séjour dans un camping qui a été remis en contrepartie de son prix, SAUF si celui-ci est nominatif (au nom de celui qui l'a réglé), constitue un AVOIR.
Dés lors, le propriétaire de ce camping doit, soit vous proposer une autre date de ce séjour, soit vous rembourser ce bon, d'autant qu'il l'a annulé pour juste raison s'agissant de la pandémie du coronavirus, et non pas celle que ce bon ne peut être utilisé ou ne serait pas valable, admissible.
Compte-tenu du fait que vous ne pouvez évoquer la non-exécution de la prestation puisque celle-ci ne peut l'être légalement mais qu'il n'entend pas reporter ce séjour à une date ultérieure par constitution éventuellement d'un AVOIR au sens strict du mot, vous pouvez agir dans le cadre d'une d'obligation non respectée par ce loueur, au sens du deuxième alinéa de l'article 1353 du Code civil qui énonce que :
« Celui qui réclame l'exécution d'une obligation doit la prouver.
Réciproquement, celui qui se prétend libéré doit justifier le paiement ou le fait qui a produit l'extinction de son obligation ».
D'un tout sans contexte si comme je le suppose, vous avez une preuve de cette réservation par ce bon.
Que faire demandez-vous ?
Suggestion : adresser une LRAR factuelle à l'encontre de ce propriétaire du camping, énonçant l'article Loi précité, réitérant la demande du report du séjour par AVOIR ou son remboursement, faisant savoir que sans manifestation positive de sa part, vous soumettrez ce dossier aux bons soins d'une association de défense des consommateurs pour la suite que vous entendez lui donner.
Puis attendre le délai de 30 jours à compter de la réception de ce courrier pour vous décider le cas échéant d'entreprendre à peu de frais une action judiciaire.
Voilà !