Messagepar Thibaut2000 » 21 mars 2019, 21:37
"Depuis lundi, [message modéré] fait l’objet d’un mandat d’arrêt. [message modéré] doit purger une peine d’un an de prison ferme. Ainsi en a décidé le tribunal correctionnel de Grenoble qui a suivi les réquisitions que le représentant du ministère public avait prises le 15 janvier dernier. Ce jour-là, [message modéré] ne s’était pas présenté à la barre du tribunal correctionnel devant lequel il était convoqué pour répondre d’[Message Modéré] et de travail dissimulé. L’homme qui avait créé et gérait un site internet de vente de matériel informatique était prévenu d’avoir envoyé des pièces non-conformes à la commande à plusieurs clients ou, dans certains cas, de ne pas avoir expédié la commande dont le règlement avait pourtant été encaissé.
En 2015, alertée par des clients mécontents, la direction départementale de la protection des populations de l’Isère avait sommé le responsable du site de cesser tout encaissement de règlement avant la livraison du produit commandé. Une injonction restée sans effet. Tout comme les condamnations civiles.
La DDPP avait alors signalé les faits au parquet de Grenoble et le responsable du site avait été placé en garde à vue fin 2016. Devant les policiers grenoblois, l’Échirollois avait expliqué commander des pièces reconditionnées sur des sites asiatiques. 57 plaignants étaient alors comptabilisés. Au jour de l’audience, le 15 janvier dernier, ils étaient le double à s’être constitués parties civiles. D’autres encore, ne s’étant manifestés qu’après la clôture de l’enquête, faisant l’objet d’une autre procédure qui pourrait à son tour arriver dans les prochains mois devant la justice. Sachant que chacun a dépensé de quelques dizaines d’euros de matériel à plus de 1 000 euros pour un ordinateur portable pour certains.
Ce lundi, le tribunal correctionnel de Grenoble qui avait mis sa décision en délibéré a donc reconnu Lassana Diakité coupable des faits qui lui étaient reprochés. Et l’a condamné à un an de prison ferme, assorti d’un mandat d’arrêt. "
Rappel : quand un journal publie des informations après un jugement et que le prévenu a été jugé coupable des faits reprochés, le journal est dans son bon droit. Il peut publier le nom du prévenu dès lors que l'audience est publique.
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Modérateur QC le 22 mars 2019, 14:40, modifié 1 fois.
Raison : Anonymisation