Bonjour,
J'avais prévu de faire le Tour du Mont Blanc cet été et j'avais réservé des refuges et d'autres hébergements à cet effet.
Cependant avec la crise du COVID-19, j'ai décidé d'annuler ce voyage. J'ai obtenu le remboursement des mes arrhes pour la plupart des refuges réservés et j'ai obtenu un avoir des Écuries de Charamillon pour repousser ma réservation à une date ultérieure.
Il me reste cependant un problème : soit le gîte Michel Fagot est débordé et a zappé mon mail, soit ils jouent à l'autruche alors que je leur ai réclamé un avoir. Je les ai déjà recontactés par mail, on verra ce que ça donne.
Problème réglé pour ce refuge, la gérante était enceinte et donc en retard sur ses réservations.
Autre problème, contacté par mail et par téléphone, le propriétaire du gîte Les Méandres s'est montré, pour être poli, peu compréhensif, je cite plus ou moins "j'ai pas le temps de vous faire un papier, on verra ça plus tard et je suis guide de haute montagne, ma femme est paraplégique et puis selon les lois de l'hôtellerie, je ne suis pas forcé de rembourser les arrhes".
Je suppose que ce monsieur fait référence à l'article 1590 du Code civil qui ne semble pas prévaloir sur l'ordonnance qui précise pourtant :
La personne proposant, en application du II du présent article, un avoir, en informe le client sur un support durable au plus tard trente jours après la résolution du contrat, ou, si le contrat a été résolu avant la date d'entrée en vigueur de la présente ordonnance, au plus tard trente jours après cette date d'entrée en vigueur.
Je lui ai renvoyé un mail lui rappelant ses obligations légales mais aucune réponse pour le moment.
Quelqu'un peut-il me confirmer si l'ordonnance n° 2020-315 du 25 mars 2020 prévaut bel et bien sur les lois normales de l'hôtellerie et m'indiquer comment forcer ce gîte récalcitrant à me fournir un avoir (vu qu'il se refuse à me rembourser) ?
Je vous remercie d'avance pour toute aide apportée.