Je reviens vers vous afin de vous tenir informé et avoir votre avis. J'ai eu la réponse de mon assureur qui me confirme à nouveau son refus de prise en charge :
Nous garantissons « les dommages causés par un tiers en vue de pénétrer dans l’habitation, sans l’autorisation du propriétaire, de l’occupant ou d’une personne qui les représente. Par conséquent, les dommages sur la porte du garage ne peuvent pas être pris en charge au titre de cette option. C’est la garantie « vol » non souscrite dans votre contrat qui assure ce type de risque.
Dans ces conditions, j'ai contacté par téléphone mon bailleur (agence immobilière) pour l'informer de la situation et lui rappeler que ce n'était pas au locataire d'assurer les réparations autres que locatives. Il m'a rétorqué que j'étais en défaut d'assurance car j'aurais dû souscrire la garantie "vol" et donc que c'était à moi de payer la porte !

L'argument n'est clairement pas recevable au vu des textes déjà cités mais pour renforcer ma position, savez-vous s'il existe des textes de loi indiquant les garanties minimales auxquelles un locataire doit souscrire ? J'avais entendu : incendie, explosion, dégâts des eaux. Est-ce bien cela ? Dès lors, on ne peut pas me reprocher de ne pas avoir coché telle ou telle option et donc me faire payer en conséquence

Quoi qu'il en soit, je vais leur transmettre au plus vite par courrier avec AR l'ensemble des documents que j'ai. Je comptais ajouter le courrier suivant. Voyez-vous des choses à corriger/ajouter ?
Je vous informe, par la présente, du refus de mon assurance de prendre en charge les réparations consécutives à l’effraction survenue dans la nuit du 17 au 18 décembre 2018 sur la porte du garage XXX situé XXX et que je loue auprès de votre agence.
Dans ces conditions, je tenais à rappeler que l’article 6 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989 stipule que c'est au bailleur « d'entretenir les locaux en état de servir à l'usage prévu par le contrat et d'y faire toutes les réparations, autres que locatives, nécessaires au maintien en état et à l'entretien normal des locaux loués ». Or, ces réparations ne sont pas des réparations locatives, comme prévu dans le décret 712 du 26 août 1987.
Par ailleurs, l’article 7 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989 stipule que le locataire est obligé « de répondre des dégradations et pertes qui surviennent pendant la durée du contrat dans les locaux dont il a la jouissance exclusive, à moins qu'il ne prouve qu'elles ont eu lieu […] par le fait d'un tiers qu'il n'a pas introduit dans le logement », ce qui est le cas ici.
Je joints donc à ce courrier tous les éléments à transmettre à l’assurance du propriétaire du garage afin qu’elle prenne en charge, dans les plus brefs délais, les réparations du sinistre :
- Courrier de mon assurance motivant le refus de prise en charge,
- Récépissé de déclaration et procès-verbal faisant suite à mon dépôt de plainte,
- Devis pour la réparation de la porte.
Merci donc de me faire parvenir sous 8 jours votre réponse écrite concernant la mise en œuvre de ces travaux de réparation.
Dans cette attente, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes cordiales salutations.
Dernière question, si l'assurance du propriétaire m'oppose également, pour une raison X ou Y, une fin de non-recevoir, sur quel recours légal puis-je m'appuyer ? Dois-je m'adresser à un médiateur des assurances ? A quelqu'un d'autre ?
Je commence vraiment à désespérer de cette situation et me sens abandonné de partout... Espérons que les prochains jours feront évoluer positivement la situation...
Au plaisir de lire vos réponses à mes (nombreuses) questions, je vous souhaite une bonne soirée. Encore merci pour votre disponibilité et le temps que vous m'accordez.