Messagepar artetene » 10 juil. 2015, 12:33
Pourquoi se laisse-t-on prendre au piège ?
Il y a 3 ans, on m'a offert en cadeau un coffret wonderbox ; hélas, je regrette que mes proches n'aient guère eu plus d'imagination et tombe dans cette facilité.
J'ai essayé de faire plusieurs réservations correspondant à ce coffret pendant 2 ans et 1/2 ; en vain, à chaque fois, les prestataires étaient complets durant mes périodes de disponibilité : excusez-moi d'avoir une activité professionnelle !
En 03/2015, j'ai fait une prolongation du coffret qui arrivait à expiration en 04/2015. Le site m'a répondu que ma demande était prise en compte, mais la demande indiquait que je devais attendre un courrier que je n'ai jamais reçu.
La prolongation est de 3 mois. Evidemment, par inadvertance, c'est ma faute, c'est ma très grande faute, j'ai laissé passer la date limite de l'expiration et je comprends bien le discours du marchand du temple où le contrat prévoit que ... où la règle énonce que ...
Il paraît que je dois me taper sur la tête, car finalement c'est ma négligence, c'est ma faute. Comment disait-il déjà ce grand homme ? J'ai fait un rêve ... Oui, moi, j'ai fait un rêve que la vie en société pourrait être à dimension humaine et non dictée par des questions de profit.
Pardon de ma mauvaise humeur : des proches m'ont offert un coffret wonderbox (quel mot fallacieux !), ils l'ont payé me semble-t-il, la prestation n'a pas été rendue, mais elle a été bien encaissée.
Wonderbox, mon ami commerçant d'illusion, tu perds un client que tu n'as pas eu, mais qui te promet de faire la publicité que tu mérites. La conseillère téléphonique n'y peut rien ; bien entendu, c'est ma faute. Je rêve d'un monde respectueux ; où le commerce n'est pas synonyme de vol, or, celui qui perçoit un prix sans accomplir la prestation et sans scrupule ne peut se prévaloir d'aucun fondement moral, seulement de règles qu'il a lui même écrites et qui lui donnent l'idée du bon droit.
Même lâcher mon venin n'apaise rien, ne change rien ; seulement, j'espère que l'on n'y reprendra plus mes proches qui auront le bon goût de savoir qui vous êtes : Wonderbox, marchand d'illusion et non de rêve.
Je ne vous salue pas,
Jean-Marc Duhé