Je suis indépendant, au régime micro, mais pas micro-entrepreneur.
L'URSSAF (Unions de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales) a pour principale mission la collecte des cotisations salariales et patronales destinées (à l'origine vu le nom que la sécurité sociale, mais aujourd'hui l'ensemble des contributions et cotisations sociales), soit les taxes des indépendants, ils ne sont pas spécifiques à un régime particulier et savent précisément ce qui est soumis à charges sociales ou pas.
Oui c'est le droit civil et? Le code civil est précisément un PILIER du droit. Il prime sur la constitution de TOUS types de contrats c'est même écrit dedans. Ça peut jouer sur l'immobilier, le commerce, le travail, etc.
Le fait que ce contrat nous lie avec Amazon ne lui donne pas une valeur juridique, il n'en a pas du fait de l'article 1171 du code civil. Or pour la loi spécifique aux influenceurs (pas les transpositions de la DAC7) un contrat respectant la législation Française est indispensable, c'est écrit dans la loi. Ce n'est pas le cas puisqu'il est modifiable à volonté de manière unilatérale par Amazon.
On sait toujours que les avantages en nature n'existent pas pour les indépendants. Pour que des objets soient taxés il faut que la loi le permette. Or selon quelle loi des objets pourraient être taxés dans ce cas précis? Sous prétexte qu'ils seraient des avantages en nature? Mais nous ne sommes pas employés par Amazon (et si on l'était on n'aurait rien à payer en étant rémunéré 100% en avantages en nature selon la loi, non pas que les objets correspondraient aux critères des avantages en nature) et c'est incompatible avec le statut d'indépendant. On ne taxe pas n'importe quoi comme ça. Les indépendants sont taxés en fonction de leurs bénéfices, et n'importe quoi n'est pas un bénéfice. Des objets peuvent faire partie d'un calcul pour décider du bénéfice final, dans le cadre de stock restant sur des produits prévus pour de la revente, mais dans ce cas il y a des modalités de calcul très précises prévues par la loi.
La DGFiP ne peut pas taxer autre chose que ce qui est légalement taxable selon la loi.
Donc pour la Nième fois trouvez-moi une loi qui justifierait que des objets soient taxés dans notre cas précis.
Une loi pour taxer une personne au nombre de crayons qu'elle possède pourrait théoriquement exister, mais tant qu'elle n'existe pas on ne peut pas soudain taxer quelqu'un parce qu'on considère qu'il a trop de crayons. La DGFiP n'est pas la loi, elle applique la loi.
Et vous semblez oublier que la majorité des centres d'imposition cités ici ont d'ores et déjà indiqué que ce n'était pas à déclarer, et que les déclarations avec commentaires indiquant la situation dans la déclaration servant précisément en cas de doutes n'ont pas fait l'objet d'une réclamation des impôts lorsqu'aucune somme n'était entrée en contradiction avec ce qu'avait déclaré Amazon. Les déclarations ont déjà été traitées et les commentaires lus, si l'agent en charge de la traiter avait considéré qu'il y avait une erreur, il l'aurait déjà signalé sans le moindre doute. Je vous laisse réfléchir à qui a parlé de la période de trois ans qui est le maximum auquel les impôts ont droit pour constater une irrégularité et certainement pas la règle, surtout avec des déclarations transparentes que vous avez reprise en coeur, faites attentions à vos sources d'influence...








