1) La majorité des réponses des impôts disent au contraire qu'il n'y a rien à payer. Celles que vous avez choisi d'ignorer.Quasiment toutes les réponses des impôts parlent du BNC. Si on cherche un peu cela fait référence à l'article 92.
2) BNC implique bénéfices (Bénéfices Non Commerciaux). N'importe quoi n'est pas un bénéfice. Un bénéfice pour un indépendant implique facturation (sauf salariat déguisé, illégal, et dont nous serions alors les victimes) et pour la Nième fois les avantages en nature n'existent que pour les employés, pas pour les indépendants, les objets reçus d'Amazon ne peuvent donc pas être des avantages en nature puisque nous ne sommes pas employés d'Amazon (c'est même interdit par leurs règles, les employés d'Amazon n'ont pas le droit de participer au programme). Pour qu'il y ait un seuil il faudrait qu'il y ait quelque chose qui corresponde légalement à un bénéfice pour commencer.
Seule une nouvelle loi qui n'existe pas à ce jour pourrait rendre ça possible, ce que je pense improbable, et il est extrêmement rare que de telles lois soient rétroactives (un peu compliqué de justifier l'imposition après coup de quelque chose qui a été fait avant qu'une loi n'existe puisque ce serait forcément vécu comme une injustice - peut-être même anti-constitutionnel).
3) Pour un employé n'importe quoi n'est pas un avantage en nature, il faut que ça remplace une dépense autrement nécessaire. Et un salaire exclusivement en nature (Au pair, wwoofing...) n'est pas imposé (l'employeur est imposé, pas le salarié).
Une vente peut être considérée comme un bénéfice, si elle est générée dans le cadre d'une activité professionnelle (d'où la DAC7 pour surveiller de telles transactions mais qui n'implique pas imposition : revendre ses effets personnels d'occasion, effets qu'on a utilisés, n'est pas une activité professionnelle).
Comme déjà écrit plusieurs fois.
On ne peut pas atteindre 50k d'une somme qui n'existe légalement pas en premier lieu. Et je ne vois pas comment une personne pourrait récupérer une quantité d'articles correspondant à cette somme selon Amazon - mais pas selon la loi - alors qu'il est déjà rare qu'on nous propose des articles de plus de 100 euros qui nous intéressent (un article à ce prix n'est jamais proposé à tous les membres, il fait toujours partie de la sélection personnalisée, uniquement pour les membres gold, et il faut avoir de la chance pour avoir quelque chose d'à la fois intéressant et cher à son tarif recommandé d'autant que même quand ça arrive il est proposé à plusieurs personnes et il est souvent trop tard quand on fait la demande, même s'il apparaît dans la liste). Entre ça et les limites par jour je ne vois vraiment pas comment on peut arriver à un telle "somme", il faudrait vraiment prendre le maximum de quincaillerie sans intérêt par jour qui ne vaut justement pas du tout le prix indiqué...Même si on atteint les 50k(j'en avais vu sur ce forum) ce n'est en rien profitable(à moins qu'on définisse profitable comme "améliorer le confort, avoir gratuitement des objets qu'on devrait payer) sauf si revente, ça reste des articles souvent sur-évalués et dont on n'a absolument aucune garantie.
En cas de revente, le prix de revente atteindrait forcément moins que moitié prix (très rares sont les objets d'occasion qui peuvent être revendus à plus de moitié prix - et on n'en a jamais de ce type qui nous soient proposés comme un iPhone ou une console Switch, si et seulement si ils peuvent être revendus : pas cassés / de trop mauvaise qualité et avec un public intéressé).
Et rares sont les gens prêts à payer cher pour un appareil d'occasion sans garantie peu importe son état apparent.
A nouveau les reventes d'effets personnels ne sont pas imposées (et il n'y a pas de seuil), et si activité commerciale il y a alors c'est le prix de revente, le bénéfice réel, qui est pris en compte, pas une valeur supposée d'un objet, surtout pour de l'occasion. Et avec un très important abattement qui plus est.
La valeur des objets peut être prise en compte dans le cadre d'un stock d'une activité de revente pour calculer le bénéfice, mais ça ne signifie pas que ce soit considéré comme un bénéfice en soi (c'est probablement l'inverse : le prix qu'ont coûté les objets invendus est probablement soustrait du bénéfice, une entreprise peut très bien finir sur une année de déficit et non de bénéfice - et sauf erreur de ma part un tel type de calcul ne concerne pas les régimes micro - auto-entrepreneur).