Je vous remercie d'avoir eu la persévérance de vérifier que la liste de jugements cités était entièrement réelle.
Votre suggestion de lien vers les pdf anonymisés est certes intéressante, mais elle représente une énorme travail ( plus de 100 jugements TI, CA, CC..)
Je propose donc aux personnes qui douteraient encore, de me contacter ( voir profil) pour me demander de leur transmettre le ou les jugements qui pourraient les intéresser ( Tous les Tribunaux ne motivent pas les décisions de la même façon, et il peut être intéressant de connaitre la position d'un Tribunal particulier)
Cependant vos remarques présentent des inexactitudes, et entraînent les précisions suivantes:
[*] Factuellement, ce n'est pas la banque qui a été attaquée, mais bien conjointement le liquidateur de la société d'installation ET la banque.
En effet, si vous vous limitez à attaquer l'organisme de prêt seul , vous avez toutes les chances de perdre votre procédure, car, aux termes du code de la Consommation, c'est bien l'annulation de la vente qui entraîne l'annulation du prêt et non l'inverse.
Ne pas suivre les "conseils" de ceux qui voudraient vous faire croire qu'il faut attaquer la banque, sous prétexte qu'elle seule est encore solvable: c'est courir à l'échec programmé !
[*] Lorsqu'un jugement est prononcé, même s'il est très rare d'obtenir
des dommages et intérêts, la partie défaillante est
toujours condamnée au dépens.
Cette condamnation au dépens entraîne le remboursement des frais d'avocat, expertises, huissiers, etc..., sur justificatifs !!!
Il n'y a que dans le cas d'une condamnation aux
dépens partiels que la victime pourrait être partiellement lésée.
Remarquez que dans le jugement que vous avez cité, celui ci est explicite, et la banque SOLFEA a été condamnée aux dépens d'appel, et ,
en plus, à 2000 € au titre de l'article 700 ( compensation de frais hors dépens non justifiables par factures par exemple, déplacements, perte de temps, etc...).
De plus, en première instance, les frais d'avocats avaient, bien évidemment, été pris en charge par une condamnation aux dépens ( confirmé par le jugement d'appel).
Il est donc sujet à caution d'affirmer que la victime sera perdante des frais d'avocat.
Dans tous les dossiers que nous citons, les victimes n'ont pas perdu d'argent ( et n'ont pas été condamnés à rembourser ni le capital ni les intérêts).
Certains bénévoles arguent de dossiers prétendument "perdus/gagnés" ( dossiers dans lesquels l'annulation de la vente a été prononcée, mais ou la banque a obtenu condamnation de la victime au remboursement du capital à l'exclusion des intérêts).
Pour nous, ces dossiers sont des dossiers "perdus/perdus" car il n'y a aucune justice a devoir payer un capital important pour une chose annulée qui donc, n'a plus d'existence....La victime dans cas supportera de plus une partie des dépens . Bien piètre résultat !
[*] Le jugement cité est un cas courant: factuellement, la victime gagne en première instance ( très généralement), mais la banque régulièrement fait appel de la décision, et là, si les conclusions initiales de l'avocat n'étaient pas suffisamment étoffées et charpentées ( en s'appuyant sur une expertise par exemple), il ne sera pas possible de modifier les lignes de défense....
Il faut donc dès la première procédure se placer en situation permettant d'affronter appel et même cassation: Si vis pacem, para bellum !
De plus, la présentation aux parties adverses d'une expertise sérieuse permet bien souvent à l'avocat d'obtenir un accord transactionnel avec l'installateur ou le preteur, sans même avoir besoin d'engager une procédure complète.
Une telle stratégie ( expertise préalable à toute démarche) fait toute la différence entre les dossiers .
Dans le cas de bénévoles arguant d'innombrables réussites
sans expertise prétendument inutile, on remarque que leurs dossiers sont généralement gagnés facilement en première instance, mais que les banques font systématiquement appel et que la casse est alors importante: résultat global inférieur à 50% des dossiers.
Enfin, à noter que depuis mon post cité en référence, 2 nouveaux jugements de Cour d'Appel favorables aux victimes sont venus compléter la liste ( 76 jugements favorables sur 79)