Messagepar olympe16 » 31 août 2017, 18:43
Bon comme beaucoup d'entres vous , je viens aussi de recevoir une lettre de resiliation de mon Assurances Auto MAAF , raison trop de sinistres Deux remorquages et un accident de la route minime responsable (choc arrière a l'arrêt), seulement aprés verifivation ; 4. La résiliation d’un contrat d’assurance pour aggravation du risque
Le Code des assurances prévoit uneobligation pour l’assuré de déclarer, en cours de contrat, les circonstances nouvelles qui ont pour conséquence soit d'aggraver les risques, soit d'en créer de nouveaux et rendent de ce fait inexactes ou caduques les réponses faites à l'assureur au moment de la souscription du contrat.
Qu’est qu’une aggravation du risque ?
Une modification de l’usage du véhicule : un particulier assuré pour des trajets privés et qui décide d’utiliser son véhicule à des fins professionnelles.
Une alcoolémie constatéepar procès verbal, un usage de stupéfiants sont également considérés comme des aggravations du risque.
Dans quel délai faut-il déclarer cette aggravation ?
L’assuré dispose d’un délai dequinze jours à partir du moment où il a eut connaissance de la circonstance aggravantepour informer l’assureur par courrier recommandé avec accusé de réception.
Quelle sont les conséquences ?
Lorsque l’assureur a été informé par l’assuré de l’aggravation du risque, deux situations peuvent se présenter :
L’assureur peut soit résilier le contrat soit proposer de revoir le montant de prime.
ŸSi l’assureur décide de résilier, il devra respecter un délai de 10 jours après notification de sa décision(par lettre RAR), il devra également rembourser la portion de prime afférente à la période non couverte par l’assureur.
ŸSi l’assureur décide d’augmenter la prime, il doit faire parvenir sa proposition à l’assuré qui peut accepter ou refuser. Si l’assuré accepte le contrat se poursuivra selon les nouvelles conditions tarifaires.
ŸSi l’assuré refuse ou s’abstient de toute réponse dans un délai de 30 jours suivant réception de la proposition de l’assureur, ce dernier pourra résilier le contrat au terme de ce délai.
L’assureur a l’obligation d’informer l’assuré de la possibilité de résilier le contrat en faisant figurer cette possibilité dans sa proposition en caractères très apparents.
L'assureur ne peut plus se prévaloir de l'aggravation des risques quand, après en avoir été informé de quelque manière que ce soit, il a manifesté son consentement au maintien de l'assurance, spécialement en continuant à recevoir les primes ou en payant, après un sinistre, une indemnité.
5. La résiliation d’un contrat d’assurance en cas de sinistre
Le Code des assurances prévoit que le contrat peut être résilié dans les cas de figure suivants :
- le sinistre est occasionné par un conducteur en état d'imprégnation alcoolique.
- le sinistre est occasionné par un conducteur sous l’emprise de stupéfiants.
- le sinistre a été causé par infraction au code de la route entraînant une décision judiciaire ou administrative de suspension du permis de conduire d'au moins un mois, ou une décision d'annulation de ce permis.
Cependant pour qu’un contrat puisse être résilié après un sinistre,cette possibilité doit être mentionnée dans le chapitre « résiliation » des conditions générales.
La résiliation du contrat prend effet 30 jours après sa notification à l’assuré.
L’assureur doit rembourser la partie de la cotisation correspondant à la période pour laquelle les risques ne sont plus garantis.
Si l’assuré a souscrit d’autres contrats d’assurance auprès de la même société, il peut demander leur résiliation par lettre recommandée dans le mois qui suit la notification de la résiliation par l’assureur. Ces contrats prendront fin un mois après la demande.
L’assureur qui, passé le délai d’un mois après avoir eu connaissance du sinistre, accepte que la cotisation lui soit réglée ne peut plus se prévaloir du sinistre pour résilier le contrat.
6. La résiliation d’un contrat d’assurance suite à une omission ou à une déclaration inexacte de l’assuré
Dans l’hypothèse où l’assuré est de bonne foi, l'omission ou la déclaration inexacte n'entraîne pas la nullité de l'assurance.
Selon le cas de figure il peut y avoir :
- soit une augmentation de la prime (suite à réajustement du contrat par l’assureur)
- soit une résiliation du contrat avec préavis de 10 jours
- soit une réduction de l’indemnité en cas de sinistre par application de la règle proportionnelle (article L113-9 du Code des assurances).
Si l’omission ou la déclaration inexacte est constatée avant tout sinistre, l'assureur a le droit soit de maintenir le contrat, moyennant une augmentation de prime acceptée par l'assuré, soitde résilier le contrat dix jours après notification adressée à l'assuré par lettre recommandée, en restituant la portion de la prime payée pour le temps où l'assurance ne court plus.
7. La résiliation pour cause de vente
L’assureur peut résilier le contrat en raison de la vente de la chose assurée (véhicules, navires, bateaux de plaisance, …).
L’assurance est suspendue dès le lendemain zéro heure du jour de la vente du véhicule.
Le contrat peut être résilié moyennant préavis de dix jours par l’assureur comme par l’assuré.
La portion de la cotisation pour la période où le risque n’est plus couvert, est remboursée à l’assuré.
A défaut de remise en vigueur du contrat par accord des parties ou de résiliation par l'une d'elles, la résiliation intervient de plein droit à l'expiration d'un délai de six mois à compter de la vente.
L'assuré doit informer l'assureur, par lettre recommandée, de la date de la vente.
8. La perte totale de la chose assurée
La perte totale de la chose assurée résultant d’un événement non couvert par le contrat entraine la fin du contrat d’assurance.
L’assureur doit alors rembourser la partie de cotisation perçue en trop.
9. Le décès de l’assuré
En cas de décès de l'assuré ou d'aliénation de la chose assurée,l'assurance continue de plein droit au profit de l'héritier ou de l'acquéreur, à charge par celui-ci d'exécuter toutes les obligations dont l'assuré était tenu vis-à-vis de l'assureur en vertu du contrat.
Il est loisible, toutefois, soit à l'assureur, soit à l'héritier ou à l'acquéreur de résilier le contrat. L'assureur peut résilier le contrat dans un délai de trois mois à partir du jour où l'attributaire définitif des objets assurés a demandé le transfert de la police à son nom.
En cas d'aliénation de la chose assurée, celui qui aliène reste tenu vis-à-vis de l'assureur au paiement des primes échues, mais il est libéré, même comme garant des primes à échoir, à partir du moment où il a informé l'assureur de l'aliénation par lettre recommandée.
Lorsqu'il y a plusieurs héritiers ou plusieurs acquéreurs, si l'assurance continue, ils sont tenus solidairement du paiement des primes.
10. Les cas particuliers de résiliation d’un contrat d’assurance hors échéance
Plusieurs évènements peuvent conduire l’assureur au même titre que l’assuré à résilier un contrat sans attendre l’échéance principale.
Il en va ainsi en cas de :
- changement de domicile ;
- changement de situation matrimoniale ;
- changement de régime matrimonial ;
- changement de profession ;
- retraite professionnelle ou cessation définitive d'activité professionnelle,
Le contrat d'assurance peut être résilié par chacune des partieslorsqu'il a pour objet la garantie de risques en relation directe avec la situation antérieureet qui ne se retrouvent pas dans la situation nouvelle.
La résiliation du contrat ne peut intervenir que dans les trois mois suivant la date de l'événement.
La résiliation prend effet un mois après que l'autre partie au contrat en a reçu notification.
L'assureur doit rembourser à l'assuré la partie de prime ou de cotisation correspondant à la période pendant laquelle le risque n'a pas couru, période calculée à compter de la date d'effet de la résiliation.
Cette disposition du Code des Assurances n’est pas applicable aux assurances sur la vie.
L'Assuré Futé,
Juriste en droit des assurances
Seulement moi je rentre pas dans leurs clauses, alors que faire ? Merci de vos réponses et témoignages. Nath