- La DAC-7 concerne les obligations déclaratives des plateformes, et donc de façon indirecte les testeurs. 
(Pour ma part je doute très fortement qu'Amazon fasse une erreur en déclarant les "sommes" perçues, je pense bien au contraire qu'ils se couvrent au max en imposant une situation sans explication pour que le "projet test" perdure le + longtemps possible. Mais cette opinion est pour le coup très personnelle.)
- A propos d'une loi faisant apparaitre des avantages en nature sur indépendant.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047663185
Article 8 : 
I. - Le contrat passé entre une personne physique ou morale exerçant l'activité d'influence commerciale définie à l'article 1er par voie électronique et une personne physique ou morale exerçant l'activité d'agent d'influenceur définie à l'article 7 ou l'activité d'annonceur ou, le cas échéant, leurs mandataires est, sous peine de nullité, rédigé par écrit et comporte notamment les mentions et les clauses suivantes :
1° Les informations relatives à l'identité des parties, à leurs coordonnées postales et électroniques ainsi qu'à leur pays de résidence fiscale ;
2° La nature des missions confiées ;
3° S'agissant de la contrepartie perçue par la personne exerçant l'activité définie à l'article 1er, la rémunération en numéraire ou les modalités de sa détermination, le cas échéant la valeur de l'avantage en nature ainsi que les conditions et les modalités de son attribution ;
4° Les droits et les obligations qui incombent aux parties, le cas échéant, notamment en termes de droits de propriété intellectuelle ;
5° La soumission du contrat au droit français, notamment au code de la consommation, au code de la propriété intellectuelle et à la présente loi, lorsque ledit contrat a pour objet ou pour effet de mettre en œuvre une activité d'influence commerciale par voie électronique visant notamment un public établi sur le territoire français.
II. - Les personnes définies à l'article 1er ne sont pas soumises au I du présent article lorsque la rémunération de l'activité d'influence commerciale par voie électronique concernée ou la valeur totale cumulée de l'avantage en nature concédé en échange de celle-ci est inférieure à un montant défini par décret en Conseil d'Etat.
III. - L'annonceur, son mandataire le cas échéant, et la personne exerçant l'activité définie à l'article 1er et, le cas échéant, l'activité définie à l'article 7 sont solidairement responsables des dommages causés aux tiers dans l'exécution du contrat d'influence commerciale qui les lie.
 
Bonjour @Tofaz,
Le contrat passé entre une personne physique ou morale
OK, mais dans ce cas les sites n'ont pas le droit de changer le contrat à leur guise. Un contrat est un accord signé entre les deux parties mais en aucun cas, l'une ou l'autre pourrait y ajouter des modifications sans l'accord de l'autre. Or, les sites ont tendance à changer certaines modalités sans l'accord de l'autre partie. 
Donc, en droit français c'est un contrat caduc.
l'activité d'influence commerciale 
Une influence commerciale incite le consommateur à acheter le produit. Or, le Client Testeur, ne donne que son avis qui, je le précise, peut être très négatif. Dans ce cas, comment parler d'influence commerciale ? C'est plutôt le contraire. 
 
la valeur de l'avantage en nature 
Selon le code du travail, un avantage en nature existe entre un employeur et un employé. Le "Client Testeur" est un Client avant tout, ce n'est pas un employé. N'importe qui n'est pas sélectionné pour être testeur. Une personne qui n'est pas "Client" ne fait pas partie du programme.
Donc, j'ai un doute sur la valeur juridique de "l'avantage en nature" dans ce cas précis. 
Il faut noter aussi que le Client Testeur, n'aurait pas acheté, je dis bien acheté, car lors de la validation du produit il est précisé ACHAT, tous ces produits s'il n'avait pas à les tester. Je précise encore qu'il ne bénéficie d'aucune garantie légale si le produit est endommagé, ou ne fonctionne pas ou s'il ne le reçoit pas. 
Donc, si on devait considérer que le produit "serait une rémunération", le Client Testeur serait payé avec un article défectueux qu'il aurait acheté mais qu'il ne pourrait jamais utiliser. 
C'est tordu comme concept. 
Ce qui est encore plus étrange c'est que le "Client", soit considéré comme un "Vendeur" alors que le vendeur est le site. Une inversion des rôles qui est cocasse. 
Je pense que les sites qui ne rémunèrent pas en numéraires leurs "Clients Testeurs" font une erreur en déclarant, en tant que rémunération, des valeurs (souvent surévaluées) d'articles qu'ils offrent, ou vendent.