Messagepar justedroit » 29 nov. 2022, 19:46
Re-,
Votre demande doit se porter d'un choix entre la réparation ou le remplacement de l'article.
Toutefois, ce choix à la fin appartient au vendeur en fonction de son intérêt financier.
Le vendeur a un délai pour la mise en conformité de l'article.
Et, à moins que le vendeur choisit finalement de vous rembourser l'article plutôt que de le réparer ou le remplacer que, passé ce délai, si la conformité par la réparation ou le remplacement de l'article n'est pas possible, il vous est fait droit de résoudre le contrat (bon de commande) en obtenant son remboursement.
Avant ce délai de 30 jours, rien ne vous interdit de vous renseigner par mail sur la situation de votre dossier, mais au delà, la mise en demeure s'effectue par LRAR ou LRE factuelle au service consommateur lié au siège de l'entreprise.
Vous demandez quel approche ? Une fois, que vous avez rappeler au vendeur les FAITS en les datant, vous concluez par :
Vu l'article L217-10 du Code de la consommation qui dispose que :
« La mise en conformité du bien a lieu dans un délai raisonnable qui ne peut être supérieur à trente jours suivant la demande du consommateur et sans inconvénient majeur pour lui, compte tenu de la nature du bien et de l'usage recherché par le consommateur ».
Vu la mise en conformité de l'article inopérante dans ce délai ;
Vu l'article 1217 du Code civil qui énonce :
La partie envers laquelle l'engagement n'a pas été exécuté, ou l'a été imparfaitement, peut :
-refuser d'exécuter ou suspendre l'exécution de sa propre obligation ;
-poursuivre l'exécution forcée en nature de l'obligation ;
-solliciter une réduction du prix ;
-provoquer la résolution du contrat ;
-demander réparation des conséquences de l'inexécution.
Les sanctions qui ne sont pas incompatibles peuvent être cumulées ; des dommages et intérêts peuvent toujours s'y ajouter ;
Je vous demande de procéder à la résolution du contrat (bon de commande) et vous mets en demeure de me rembourser les sommes versées s'élevant à …. €, sous un délai de 15 jours à compter de celui de la réception de cette présente, à défaut de quoi, je me verrai contraint et forcé, de prendre la voie judiciaire pour obtenir mon bon droit de consommateur par le remboursement des sommes versées augmentées d'une allocation en dommages-et-intérêts pour sa rétention abusive.