Messagepar justedroit » 22 sept. 2024, 07:39
Bonjour quand même J-C974,
La seule chose à faire est de mettre votre bailleur devant ses responsabilités ;
Et à cet effet, lui adresser une LRAR gardant copie avec pour information son mandataire, le mettant en demeure de procéder en urgence à la réparation de votre chaudière dont vous payez son entretien.
Cette lettre doit seulement contenir les FAITS en les datant, depuis le jour de la panne, celui de la visite du technicien en regard de votre contrat d'entretien, celui du contact avec son mandataire, et enfin, votre proposition d'avancer le montant de la réparation refusée, puis ajoutez :
« Vu l'article 6 de la Loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986, où en son sein, dans le cas d'espèce, sont insérés, les a), b), c) qui énoncent que :
« Le bailleur est obligé :
-De délivrer au locataire le logement en bon état d'usage et de réparation ainsi que les équipements mentionnés au contrat de location en bon état de fonctionnement … ;
Ce qui n'est pas le cas ;
-D'assurer au locataire la jouissance paisible du logement et, sans préjudice des dispositions de l'article 1721 du code civil, de le garantir des vices ou défauts de nature à y faire obstacle ... ;
Ce qui n'est pas le cas,
-D'entretenir les locaux en état de servir à l'usage prévu par le contrat et d'y faire toutes les réparations, autres que locatives, nécessaires au maintien en état et à l'entretien normal des locaux loués ;
Ce qui n'est pas le cas,
Je vous mets en demeure de procéder en urgence à la réparation de ma chaudière.
A défaut de quoi, me conformant aux dispositions de l'article 1721 du Code civil qui énonce que :
« Il est dû garantie au preneur pour tous les vices ou défauts de la chose louée qui en empêchent l'usage, quand même le bailleur ne les aurait pas connus lors du bail.
S'il résulte de ces vices ou défauts quelque perte pour le preneur, le bailleur est tenu de l'indemniser” ;
je vous saisirai en dommages et intérêts par jour de privation de jouissance, d'un montant, pour le moins, égal à celui journalier du loyer, à compter du jour de la panne de la chaudière, me réservant d'une suite judiciaire ».
Et, pour répondre à votre question J-C974 portant sur la légalité ou pas de votre avance sur la facture de la réparation, aucun texte mentionne son illégalité, mais peut effectivement, poser problème sur ses modalités en cas de litige sur sa suite.
Voilà, cela me semble suffisant pour faire réagir votre bailleur.