refus de vendre un pass d'accès à immeuble

[dominia]

Bonjour,

Je suis propriétaire d'un appartement F3 dans un copropriété géré par un syndic.
Je loue cet appartement. Le locataire actuel souhaite avoir un pass magnétique supplémentaire pour la porte d'entrée général de l'immeuble,j'ai donc fait cette demande auprès du syndic en acceptant bien sur de payer les frais occasionnés.

Hors mon problème est le suivant, sous prétexte que j'ai déjà 3 pass magnétiques, il refuse de m'en vendre un supplémentaire car le locataire "vit seul". Le locataire a 2 enfants et 2 garde à domicile, il a besoin d'un pass supplémentaire mais pour moi la question est plutôt : le syndic a-t-il le droit de refuser de me vendre un pass d'entrée d'immeuble ? Quel recours ai-je pour en acquérir un supplémentaire ?

Le conseil syndical semble lui aussi opposé à cette vente.

en vous remerciant de toute l'aide que vous pouvez m'apporter.
Emilie.

[PascalZ]

Bonjour,

Comme hier, je réponds à cette question bien tardivement, mais l'objectif est de vous apporter mon expertise de syndic, et de vous permettre ainsi d'obtenir certaines explications / réponses que le syndic ne peut parfois pas vous donner, ou n'a tout simplement pas le temps de vous fournir ...

Ainsi, dans certaines copropriétés, le nombre de badges d'accès est volontairement limité. Effectivement, cela est mis en place pour éviter le " trafic ".

Dans certains immeubles, les résidants fournissent ou revendent les pass à des " étrangers à l'immeuble ", rendant ainsi complètement obsolètes les mesures de sécurité mises en place.
Le seul moyen de s'en prémunir est de limiter le nombre de pass par appartement.

Toutefois, pour être transparent, cette décision doit être prise en AG, idéalement au moment de l'installation du lecteur vigik

Cette mesure (limite du nombre de télécommandes) est parfois également mise en place pour l'accès aux parkings et/ou garages.
Elle permet ainsi de réguler le stationnement, et d'éviter des abus insupportables pour les résidants

C'est relativement mal vécu, raison pour laquelle il vaut mieux obtenir un aval préalable en AG