Je travailleà Montigny le Bretonneux depuis
dix ans etj''habite Rambouillet. J''utilise le
trains tous les jours pour me rendre
autravail. Je trouve , de surcroît, les
services de qualité et je ne taris
pasd''éloges à l''égard de la SNCFlorsque
l''occasion se présente. Mais le 21 janvier
2011 à 17 :30, je mesuis senti victime d''un
malentendu qui s''est soldé par un procès
verbal quel''agent PM 81* m''a dressé.
J''expliquebrièvement les faits :
Jem''apprêtais à passer les barrières pour
accéder aux quais. Comme moi il y avaitune
multitude de personnes, fait normal aux
heures de pointe. Devant moi, il yavait un
vieux monsieur qui avait du mal à franchir le
tourniquai. J''ai validémon Pass Navigo , mais
le vieux monsieur ayant perdu un peu de
temps, letourniquai s''est bloqué. J''ai remis
le Pass sur le socle, mais une petite
croixrouge m''indiquait que je ne pouvais pas
avancer. Alors, j''ai aperçu une agentede
contrôle de la SNCF. Elle était sur le seuil
d''un local à droite, juste après
lestourniquais. Peut être son local de pause.
Elle discutait au portable etmangeait un
croissant.
Je lui aifait signe, pour lui signaler
l''anomalie, mais elle m''a regardé sans rien
faire. J''ai enjambéle tourniquet pour dégager
le passage et laisser passer les autres
voyageurset je suis allé la voir pour motiver
mes agissements. Je lui ai tendu mon Pass
pour qu''elle levérifie. Elle l''a saisi et a
continué sa conversation téléphonique si bien
queje lui ai dit que si tout était en règle,
je souhaitais y aller pour ne pas ratermon
train. A ce moment, elle a passé mon Pass
Navigo à un collègue en luidisant quelques
mots. Je croyais que ce dernier vérifiait si
tout était enrègle, mais il a commencé à me
dresser un procès verbal. J''ai eu beau dire
etrépéter qu''il se méprenait, que j''étais un
honnête travailleur qui paye sestitres de
transport, l''agent répétait inlassablement la
mêmequestion : « Avez-vous ,oui ou non,
injambé la barrière ?… Je lui ai dit que
c''était terriblementinjuste car le
P.V.n''avait pas lieu d''être, et je l''ai
invité à noter sur leP.V. que mon badge était
validé. Il m''arétorqué que cela, il ne
pouvait pas le vérifier, et que si je voulais
émettremon avis, je n''avais qu''a contester le
P.V.. J''ai insisté, mais il a dit unephrase
en terminant par : « … et puis quoi l''autre
», et il a jeté le P.V. et mon Pass dans un
cabasque j''avais entreposé au sol.
Madame,Monsieur, Je comprends que le travail
des agents de contrôle soit ahurissantet
pénible, cependant il serait bien certains
d''entre eux aient davantage de
considérationpour les voyageurs honnêtes
comme moi qui, pour aider un vieux monsieur
et peutêtre à cause d''un tourniqet inadapté à
ce type de public, font les frais de
lasituation. J''ai invoqué aussi bien la
police qui était là pour le
contrôled''identité que d''autres composants du
grou