Messagepar justedroit » 16 juil. 2020, 06:34
Bonjour Rom974,
A la lecture de votre post, je suppose que le vendeur est un particulier.
Sans avoir de notions en mécanique, une courroie de distribution pour ce type de véhicule se change chaque 7-8 ans ou à 150-155000 km.
Ce véhicule qui avait 3 ans d'âge mais supportait tout de même 150000 km selon l'annonce du vendeur, me fait dire, vous le savez hélas maintenant, qu'il n'aurait pas fallu vous contenter des explications de ce dernier sur l'état du véhicule, mais de vous en assurer en lui réclamant toutes factures de réparations et carnet d'entretien.
Ceci dit, non pas pour un reproche que je n'ai à vous faire, mais en regard du fait que le vendeur qui est un particulier peut répondre, qu'il n'a pas plus que vous des connaissances en mécanique pour savoir s'il fallait ou non changer cette courroie avant la vente alors le véhicule a été révisé, que le contrôle technique était OK.
Cela, à moins que, vous ayez gardé l'annonce informant que le véhicule affiche au compteur 150000 kilomètres, et en mesure de prouver qu'à la date de son acquisition celui-ci chiffrait effectivement 167000 kilomètres, cas susceptible de constituer un vice de consentement au contrat
Si ce vice de consentement était avéré, la vente serait annulée.
Mais, vous nous demandez quoi faire de votre voiture qui est au garage en attente d'une décision de réparation ou pas qui s'élèverait à un montant de 4000 € environ, et s'il n'y pas pas vice caché.
Ce prix ne correspond pas seulement à un changement de courroie de distribution.
Il serait donc judicieux de savoir déjà en quoi consisterait précisément cette réparation et ensuite de vous renseigner auprès d'un garagiste prés de votre domicile sur son prix pour les comparer.
Et vous décider, si le jeu en vaut la chandelle, de procéder à la réparation de votre véhicule en regard du nombre de ses kilomètres au compteur.
Sur la question du vice caché. Selon moi, vous ne pouvez invoquer l'article 1641 du Code civil portant sur le défaut caché de la chose vendue, car cette réparation est d'usure en regard du nombre de kilomètres parcourus du véhicule depuis son acquisition affichant 167,000 au compteur, et prévisible à son acquisition à lecture de ce dernier chiffre vous blâmant d'avoir manqué de vigilance, de prudence et de curiosité en ne vous investissant pas davantage sur la recherche du savoir des réparations à venir pour un véhicule d'un tel kilométrage, et la vérification de celles qui ont déjà été effectuées à ce stade, susceptible de constituer le vice apparent au sens de l'article 1642 du Code civil qui énonce que :
« Le vendeur n'est pas tenu des vices apparents et dont l'acheteur a pu se convaincre lui-même ».
Au surplus, il vous faut prouver que ce défaut existait avant l'acquisition du bien ce qui demande une expertise du véhicule via le lien possible à votre assurance auto.
Enfin, rien ne vous empêche de contacter le vendeur le mettant au courant de la situation et lui demandant de participer aux frais de réparation.