Messagepar justedroit » 19 sept. 2019, 08:36
Bonjour Tilam,
Redressement ou Liquidation judiciaire ?
En tout état de cause, selon moi, il vous faut rechercher le nom du mandataire désigné par le tribunal chargé de cette liquidation auprès de qui, par LRAR gardant copie, vous lui ferez part de l'existence de votre collectif qui a exercé avec succès un recours prés du bâtonnier y joignant copie de cette décision, l'informant d'une instance de plainte au Pénal (et je l'espère pour vous, avec constitution de partie civile - mais en ce cas ne pas le lui préciser car il vous sera répondu d'attendre ses conclusions, le jugement - à défaut de quoi, seule la sanction y aboutira si elle aboutit), lui réclamant le nom et les coordonnées de l'assurance ainsi que les références du contrat en responsabilité civile professionnelle souscrit par cet avocat
A la suite de quoi, vous adresser à elle dans le cadre d'un procédure amiable, lui exposant les FAITS en les datant (sans commentaires perso) ainsi que votre demande, lui donnant un délai de 30 jours à compter de la réception de la LRAR pour y répondre.
Et selon ses termes (à négocier ou pas, à discuter ou pas) ou à défaut de sa manifestation, il conviendra d'agir judiciairement par assignation devant le tribunal d'instance du lieu de votre domicile.
Pour ce faire, que l'on s'en plaigne ou pas, le besoin d'un Conseil vous sera alors nécessaire pour rédiger cette assignation et poursuivre cet adversaire probablement l'assureur, tant toute erreur dans sa rédaction vous serait préjudiciable.
Autrement, ce n'est pas toujours vrai qu'un avocat refuse une affaire à l'encontre de son confrère ; ce sont des requins, il suffit de trouver le bon, oui, j'en conviens pas si simple que le dire !
Au surplus, en ce cas, et pour cette raison, vous pouvez demander le déplacement du tribunal (autre département) comme probablement l'avocat mis en cause le ferait pour éviter son discrédit.
Enfin, comment avancer sans trop de ressources ?
Vous dire d'abord que, tant que la voie de la procédure amiable existe (discussion avec l'assureur), elle est la meilleure, gardant en mémoire qu'il vaut mieux un mauvais arrangement qu'un bon procès.
Puis ensuite et pour vos premiers pas, vous rapprocher d'une association de défense des consommateurs, comme par exemple la démarche pour réclamer au liquidateur les coordonnées de l'assureur de l'avocat.
Puis encore, la protection juridique qui se trouve un peu partout dans vos documents y compris cartes bancaires selon naturellement leurs conditions générales et si vous n'en détenez pas une (contrat individuel d'assurance de protection juridique).
Puis enfin, peut-être l'aide juridictionnelle selon vos ressources.
Bon courage dans ce parcours de combattant !