j'ai été locataire d'un appartement d'avril 2014 à mars 2018. Le bailleur était une agence Orpi.
La remise des clés et l'état des lieux datent du 09/03/2018.
J'ai reçu le 16/05/2018 un courrier de l'agence me mettant en demeure de régler plus de 2500€ de régularisation de charges réparties depuis 2015, et je me sens à la fois trompé et désemparé devant cette situation, car le montant est exhorbitant compte tenu que l'agence aurait dû me provisionner 4 fois plus pendant ces années pour être à l'équilibre. Ce courrier m'informe également que mon dépôt de garantie est affecté au débit des charges à régulariser.
Dans le bail, il est précisé dans les conditions particulières sous une rubrique nommée "Charges et Taxes" :
En sus du loyer, le locataire sera redevable d'une provision sur charges et taxes fixées mensuellement à ce jour à la somme de 20.00€ comprenant une provision d'eau et l'électricité des parties communes. Ce montant sera modifié en fonction des charges déterminées chaque année.
Durant près de 4 ans, j'ai payé des provisions sur charges d'un montant de 20€, qui n'ont jamais évoulées. Aucune régularisation annuelle n'a été opérée.
Le différentiel entre les charges provisionnées et la régularisation est très majoritairement dû à un poste concernant le ménage dans les parties communes. Ce poste n'a jamais été provisionné et je n'ai pas été informé de son existence avant cette mise en demeure de payer.
Aussi, je me demande si je peux contester le fait que le bailleur me réclame ces charges de ménage, sachant qu'elles ne sont pas stipulées dans le bail au même titre que l'eau et l'électricité des parties communes et qu'aucun avenant au bail ni trace d'information n'existent concernant ce poste ?
D'autre part, le relevé de charges précise le calcul du montant réclamé par poste. J'ai compris qu'il y avait un délai de prescription de 3 ans pour les régularisations de charges locatives. Pour l'année 2015, l'agence considère que je suis redevable de l'année entière, bien que son courrier de régularisation a été posté le 16 mai 2018. Le délai prescription est-il de 3 ans "arrondi à l'année entière", ou bien est-ce le jour d'envoi du courrier qui compte?
A vous lire prochainement je l'espère...