Le 15/02/2017 j'ai envoyé à Peugeot (relations clientèle) la lettre suivante :
"Le véhicule en référence, que j’ai acheté neuf en novembre 2007 comme seconde voiture de mon couple, vient de subir un remplacement des 4 injecteurs, à 57145 km, suite à un défaut sur les 4 bobines, défaut n’apparaissant qu’à chaud sur autoroute.
Comme l’indique le faible kilométrage, nous n’avons utilisé cette 107, sauf rares exceptions, que pour des parcours locaux en campagne de l’ordre de 25 km à la fois). Prenant pour la première fois une autoroute en avril 2013, la voiture a subi une perte brutale de puissance, sans allumage d’aucun voyant d’alarme. Ayant réussi à sortir de l’autoroute à vitesse très réduite, nous avons constaté qu’après un peu de refroidissement il était de nouveau possible de rouler normalement sur route limitée à 90 km/h.
J’ai signalé le problème au garage agréé, qui n’a rien trouvé. La 107 avait alors environ 40 000 km au compteur. Elle a ensuite passé plusieurs entretiens et contrôles techniques sans que rien n’ait été décelé.
C’est alors que la révision du 14/12/2016 révéla une légère fuite aux injecteurs. Nous avons pensé que la source des problèmes avait été trouvée. Après réparation j’ai confié la voiture à mon fils pour un aller-retour à Bordeaux, par autoroute. Erreur : vers Agen, perte totale de puissance, mais cette fois avec allumage du témoin Stop. Après refroidissement, mon fils a pu gagner à petite vitesse le Bordelais, où un garagiste Ford a constaté un défaut à l’injecteur n°4
.
La 107 a pu revenir sans encombre, à 90 km/h maximum. Après les fêtes de fin d’année, je l’ai laissée au garage pour en finir avec cette anomalie qui rend la conduite stressante et empêche la revente éventuelle du véhicule. L’immobilisation a duré trois semaines, avec le diagnostic indiqué au premier paragraphe. Les pièces défectueuses sont parties en échange standard.
Le fait que les bobines des 4 injecteurs (Siemens) soient identiquement défectueuses indique clairement un défaut de fabrication, donc un vice caché, que seul le mode d’utilisation du véhicule a longtemps empêché de percevoir. En application de l’article 1641 du Code civil, je suis donc fondée à en demander réparation.
Je ne demande rien de plus que le remboursement des factures de diagnostic et de remise en état, soit au total 1894,79 €, vous faisant grâce de la perte de jouissance, du temps perdu et de l’immobilisation du véhicule.
Je ne manquerai pas d’informer l’UFC-Que Choisir, dont je suis membre, du résultat, que j’espère satisfaisant, de la présente requête."
En réponse, plutôt rapide, Peugeot a refusé le vice caché mais proposé 1090 € de geste commercial, soit 58 % de ma demande. Vu l'âge du véhicule, j'ai considéré cette proposition comme satisfaisante et l'ai acceptée.
Conclusion : il est prudent de tester une voiture à fond avant la fin de la garantie !