je viens d'être victime d'une interdiction de moyens de paiements de la part de La Banque Postale que j'estime abusive suite à la clôture d'un compte joint qui était hébergé dans cette banque. En effet, dans cette situation, l'article L312-1-7 du code monétaire et financier stipule que :
> En cas de clôture du compte dans l'établissement de départ, celui-ci fournit gratuitement, durant une période de treize mois à compter de la date de clôture du compte, par tout moyen approprié et dans un délai de trois jours ouvrés, au titulaire du compte clôturé ayant bénéficié du service d'aide à la mobilité défini au III toute information relative à :
>
> 1° La présentation de toute opération de virement ou prélèvement sur compte clos. Cette information est faite au moins une fois par émetteur impliqué ;
>
> 2° La présentation d'un chèque sur compte clos. L'ancien titulaire du compte clôturé est également informé par l'établissement de départ qu'il a l'obligation de refuser le paiement du chèque et des conséquences de ce refus, ainsi que des conditions dans lesquelles il peut régulariser sa situation.
Or, dans mon cas, la Banque Postale a rejeté un chèque de 200 € sans m'avertir de cette présentation et a immédiatement signalé l'incident à la Banque de France entraînant l'annulation de tous mes moyens de paiement (chèques et carte bancaire).
Quels sont mes recours contre ces agissements non seulement inadmissibles mais surtout illégaux ? Il va de soit que (1) j'ai fait une erreur en oubliant ce chèque (adhésion à une association n'encaisse qu'à la rentrée de septembre, donc plusieurs semaines après avoir reçu le chèque) et (2) le chèque n'ayant pas été honoré, j'ai fait le nécessaire pour régulariser la situation auprès du bénéficiaire de ce chèque.