Bonjour pacodoso,
je vous soumets peut-être un éclairage nouveau sur l'interprétation du texte portant sur la rémunération de l'archi et le calcul de son indemnité
a) Cela est le cas d'un client qui souhaite confier à l'archi l'administratif de ses travaux de rénovation.
Ainsi, la rémunération de cette mission est fixée par FORFAIT à 8.000 €.
S'agissant d'un forfait cette mission n'a pas à être détaillée.
b) Cela est le cas d'un client qui souhaite confier à l'archi l'ensemble de ses travaux de rénovation.
Ainsi, la rémunération de cette mission est de 11 % sur le montant HT des travaux réalisés, lesquels en principe n'ont rien à voir avec un estimatif qui est en quelque sorte un devis, et qui sont des travaux non réalisés à mais réaliser, non ?
c) Cela est le cas lorsque la mission est interrompue en cours de chantier, entendu par le client, supposons à votre initiative.
Dés lors, l'indemnité à payer au prestataire de services s'élève toujours à 11 % mais non plus sur le montant des travaux réalisés mais sur celui des contrats signés ou a défaut sur le montant de l'appel d'offre de 190 370 €
Si ce calcul est pris sur le montant de l'appel d'offre :
11% de 190 370 € = 20 940 - les 3 000 €.= 17.940,70 €, non ?
Si ce calcul est diminué de 50 % de la phase 2 (non exécutée) :
La phase 2 étant = 20 940 – 8000 de la phase 1 = 12940 €
Le rabais étant de 50 % soit 6 470 le solde est - 3000 = 3 470 € non ?
Si ce calcul est pris sur le montant des travaux réalisés et que ceux-ci se limitent à la réalisation de la phase 1, il en résulterait :
8000 € x 11 % = 880 € somme en sus de son montant (8.000 € à régler entièrement)
A cet effet, je vous ai parlé de clause abusive. Une clause abusive est généralement constituée lorsqu'une partie au contrat ne donne pas de contrepartie à l'autre partie pour quoi que ce soit (vous payez = en contre partie d'un bien ou d'un service).
Il est dit ici ce qui en est comme pénalités au cas où le client stop le chantier en cours.
Mais il est fait silence sur sa contrepartie qui est de ce qu'il en serait si cette rupture émanait du prestataire de service ; il y a un déséquilibre au détriment du consommateur.