Permettez-moi de vous dire que vous n'avez pas là, l'attitude d'une personne qui serait dans son droit ou qui le considèrerait comme tel.
En effet, si je peux comprendre votre besoin de refoulement, gardez-le pour le sport, et non en dénonçant cet architecte par la façon que vous comptez le faire.
Car oui, cela serait de la diffamation et la procédure qui serait engagée à votre encontre, le sera à ce titre et non de la raison de votre diffamation.
Par, ailleurs l'organisme que vous citez n'est pour rien, puisque quiconque a accepté une médiation peut ensuite s'en désister, ce qui constitue à votre avantage que l'accord amiable n'est plus possible malgré vos diverses tentatives.
A ce sujet, je vous avais prédit qu'il fallait à un moment donné ne plus s'obstiner à une médiation impossible ; que de perte de temps, d'énergie et .... et de signes de faiblesse à l'affaire dont la partie adverse a forgé son idée.
Enfin, votre avocate aurait pu vous dire que le tribunal peut imposer une médiation qu'il jugerait nécessaire d'une affaire entre ses mains
Surtout, ne vous méprenez pas par mes propos qui seraient comme une leçon de morale, loin de là, alors que dans mes intentions, ils ne constituent seulement qu''une alerte aux éventuelles conséquences de vos actes.
La voie judiciaire (même si l'on sait que cela prendra du temps) après tentatives de conciliation, démontre à la partie adverse sa détermination à l'exercice de la reconnaissance de son bon droit ou considérer comme tel, et la partie adverse peut la stopper jusqu'aux portes des plaidoiries.
Je vous souhaite un bon courage pour tout ce que vous croyez bon.
Je vous remercie pour votre retour et ne considère pas votre position comme un leçon de morale : je suis ici pour discuter et étudier les différentes possibilités qui s'offrent à moi, et j'accepte donc les avis de chacun.
Concernant l'organisme de médiation, c'est plutôt lié à l'incompréhension dans la chronologie des événements :
- 25 mars : Acceptation de la médiation par le professionnel
- 29 mars : Refus du professionnel de rentrer en médiation
Le professionnel a bien entendu le droit de refuser la médiation, et l'organisme ne peut être tenu pour responsable. Mais j'aurais voulu comprendre si l'architecte avait bien accepté la médiation dans un premier temps, ou si il s'agissait d'une erreur de l'organisme.
Lors d'un échange téléphonique avec l'organisme de médiation, on a pas pu me répondre avec certitude. Une des hypothèses avancée serait que le professionnel aurait pu accepter la médiation, mais qu'il n'a pas réglé la médiation dans les temps : cela conduirait donc à un refus de la médiation par l'organisme lui même.
La seule façon de le savoir est de solliciter l'architecte : je pense donc adresser un mail à l'ordre des architectes, avec l'attestation de tentative de médiation, en mettant en copie l'architecte.
J'ai ensuite reçu une réponse de l'organisme de médiation par mail, qui recommande de saisir la chambre de proximité :
Dans ce cas de figure, la seule issue est de saisir la chambre de proximité dont vous dépendez et de déposer une requête au greffe (document cerfa N° 16042*01 à télécharger et à remplir). Il faudra joindre l'attestation de tentative de médiation que nous vous avons envoyée.
La procédure est gratuite et très simple. Vous serez ensuite convoqué à l'audience. Il n'est pas nécessaire d'avoir un avocat. Si vous avez une assistance juridique, vous pouvez demander à l'assurance de vous représenter.
Ensuite, le jugement est prononcé. (2 mois de délais environ)
Est-ce que cela vous semble pertinent?
Enfin, concernant la possibilité d'écrire une recommandation sur Google, je voudrais comprendre en quoi cela vous semble contre-productif, si je me contente d'énumérer des éléments que je peux justifier :
- l'engagement de l'architecte a été exécutée imparfaitement
- certaines erreurs auraient pu avoir des conséquences structurelles importantes, et ont un impact financier considérable
- il y a eu des mensonges lors des échanges par mail et des engagements non tenus
- l'architecte a refusé la médiation
Dans ce cas, je me contente d'émettre un "avis négatif" basé sur des faits réels et vécus, sans intention de nuire mais dans le but d'informer d'autres consommateurs. Je pourrais également faire relire l'avis par mon avocat avant de le poster, pour m'assurer qu'il ne soit pas assimilable à de la diffamation.
Et je me dis également que ça pourrait être un élément supplémentaire de négociation dans le cadre d'une action juridique.
Mais si malgré tout ça, cela vous semble toujours une mauvaise idée, ça m'intéresse de mieux comprendre votre point de vue...