Je pense qu’il faut s’appuyer sur le fait qu’Amazon a déclaré le cumul des prix de vente conseillés TTC des produits testés (voir le point 240 & 250 de mon lien précédent pour les frais et taxes) et non la contrepartie retirée de cette activité.
La contrepartie est directement nulle (0 euro en numéraire ou équivalent en devises ou chèque cadeau ou cryptomonnaie) et indirectement nulle puisque la revente est interdite par contrat avec Amazon. Quand bien même certains revendent (et on les trouve facilement sur LBC), c’est à eux de déclarer le fruit de leurs ventes en revenus (et c’est normal).
Quand bien même la loi évolue pour prendre en compte la valeur des produits, il faudrait estimer la valeur d’un produit sans garantie de fonctionnement, utilisé (dans le cadre du test) et sans aucun SAV. De plus, cette déclaration devrait être hors taxes (voir le point 250 de mon lien précédent pour les frais et taxes).
Comme déjà dits, 10 000 EUR de produits reçus (valeur d’affichage rarement pratiquée et TTC) ne paient pas ni vos factures ni vos impôts.
Bref, il y a un clairement, un trou dans la raquette pour les impôts qui le font à l’envers en estimant qu’on vous offre une capacité d’achat pour des produits que vous critiquez.
Non, on reçoit un produit, c’est l’objet du test/service. On ne reçoit pas de « contrepartie » en échange de ce service.
Limite, ce serait plus clair qu’Amazon crédite, indépendamment de la note, 1 EUR pour un commentaire sans photo, 2 EUR pour un commentaire avec photos ou 3 EUR avec une vidéo.
Au moins, il y aurait une déclaration sur une base en numéraire.
J’en reviens à ceux qui font des critiques de produits culturels (films, livres, disque, etc.) reçus ou consultés gratuitement via des agences de presse, certains groupes de cinéma, site Allociné, etc.
Ils devraient alors déclarer la valeur du service/produit consommé ? Je n’ai pas l’impression d’être différent d’un membre du club Allociné ou UGC participant à des avant-premières !
Bon, dans tous les cas, ça m’a littéralement malade tellement je trouve que cette situation kafkaïenne et injuste.
Déclarer en 5NP : c'est payer du revenu sur la valeur déclarée des produits, augmenter sensiblement son quotient familial et payer la contribution foncière sur les entreprises (c'est pour cela qu'on vous demande une adresse) !
Je vous remets ma question finale soumise à la médiation de Bercy :
...
Pouvez-vous me valider ou non que la valeur d'un objet du quotidien pour un test/avis est imposable sur la base de sa valeur d'affichage alors que cette activité n'a généré aucun profit en numéraire ?
Quels sont les textes qui le précisent ?
Vous pouvez saisir vos conciliateurs fiscaux locaux :
conciliateurfiscal[département][AROBASE]dgfip[.]finance[.]gouv[.]fr
"département" est à remplacer par le numéro de département (ex.: 75).
[ et ] sont à supprimer
AROBASE devient un @
Mais je pense que la saisine de la médiation de Bercy (ça repartira aussi chez le conciliateur local) avec tous les accusés de réception / suivi est plus intéressante :
https://www.impots.gouv.fr/professionnel/les-mediateurs