Bonjour Salima,
Je vais vous adresser mes coordonnées par mail pour un premier contact au téléphone. Dès que j'en ai le temps, je vérifierai les données de votre étude car cette opération prend du temps.
Cordialement.
Patrick
ac13 a écrit :Bonjour AS31
Je suis tout à fait d'accord avec votre raisonnement.
Le problème vient malheureusement du fait que les appartements sont vendus au prix du neuf moyen/haut de gamme alors qu'ils devraient l'être sur l'ancien et là c'est la catastrophe pour la revente. Comment voulez-vous qu'un promoteur, qui achète aujourd'hui le foncier nettement plus cher qu'il y a 10 ans (on compare à de l'ancien, et encore, je me limite à 10 ans), qui utilise des matériaux nettement plus chers qu'il y a 10 ans (hausse du prix des matières premières) et qui subit des normes de construction nettement plus coûteuses qu'il y a 10 ans, comment voulez-vous que ce promoteur vende du neuf au prix de l'ancien ? Je ne défend pas ici les promoteurs, mais votre raisonnement est incohérent.
A ce moment là on peut très bien envisager un prix de revente sans réévaluation et permettre un calcul fiable du taux de rentabilité.
Il est clair que vendre un bien neuf en calculant son prix sur un loyer au maximum gonfle sa valeur virtuelle est donne des surprises lorsque le proprio veut revendre.
Tout part du prix de base de l'appartement à l'achat, si le promoteur est sérieux, les valeurs sont fiables et la rentabilité est réelle, sinon, l'investisseur réalise au mieux une opération blanche... Je ne suis pas d'accord car vous ne trouverez jamais un logement neuf à vendre au prix de son équivalent dans l'ancien, et c'est normal (voir plus haut). Si je me mettais à vendre des logements "standards", tels qu'on en voit partout chez les grands promoteurs, en laissant supposer à mes clients qu'ils vont le revendre dans une dizaine d'années au prix où ils l'ont acheté, je ferais certes comme la plupart des gens dans ma profession, mais je serais un menteur.
Très bonne journée
vmaffey a écrit :Vanessa MAFFEY LEVY gestionnaire de patrimoine mais avant tout une consultante indépendante depuis plus de 16 ans.
Précision importante car Mme Vanessa MAFFEY LEVY (c'est curieux ce choix de parler de soi-même à la troisième personne) conserve la capacité d’offrir à ses clients investisseurs les meilleurs produits du marché du moment (attention, ce n'est plus la saison des oranges). Vanessa MAFFEY LEVY a en effet des partenariats avec les plus grandes sociétés d’investissements offrant une très large gamme de produits de gestion privée : Comme tous les indépendants digne de ce nom dans notre métier.
« Investissements dans l’hôtellerie de luxe permettant de générer des rentes annuelles au taux exceptionnel de 8%/an NON IMPOSABLE ! » « Investissements dans les garages-parking en Île de France procurant aux investisseurs 6% de rentabilité annuelle ! »
J’ai appris, avec l’expérience (pour ma part 24 ans dans le conseil) que tout ce qui brille est suspect (je n’ai par exemple jamais voulu vendre d’Aristophil… et j’ai eu raison). Les placements dont vous parlez sont, pour moi, des placements risqués mais vous semblez les présenter comme ayant un rendement garanti.
Je suggère à ceux qui nous lisent de se faire une opinion par eux-mêmes sur ce type d’investissement en lisant deux articles, dont le premier émane du site de Que Choisir :
https://www.quechoisir.org/actualite-investissements-en-hotellerie-le-faux-placement-miracle-n21607/
http://www.leblogpatrimoine.com/strategie/maranatha-en-difficulte-fait-nommer-deux-administrateurs-judiciaires.html
Votre image et votre communication commencent à s’effriter me semble-t-il.
Vanessa MAFFEY LEVY propose également à ses clients des fonds d’investissements sur mesure adaptés à leur besoin. Fonds composés d’immobilier « Crowdfunding » de SCPI ou également de fonds structurés.
Nous au cabinet (j’ai deux associés), comme on a appris à se méfier de tout le monde, on a décidé de créer nos propres portefeuilles, sans se disperser (pas la peine d’y mettre 150 sicav, une petite dizaine suffit) et d’en assurer le suivi. D’une manière générale, et je ne parle ici qu’en mon nom, je ne peux vendre que ce que je comprends parfaitement (je ne suis par exemple pas spécialiste de l’hôtellerie de luxe et, visiblement, c’est tant mieux). Donc plus c’est structuré et compliqué, plus je tourne le dos et tant pis si je loupe des affaires car je n’oublie jamais que je travaille avec l’argent de mes clients et je préfère que l’on me dise « Patrick j’aurais pu gagner plus avec le truc que tu as refusé de me vendre » plutôt que « Patrick je ne suis pas content car tu m’as fait perdre de l’argent ».
vmaffey a écrit :Concernant la question du prix de l'ancien et du prix du neuf concernant les logements Pinel, sachez que j'exerce ce métier depuis plus de 16 ans (on sait, vous vendez les produits qu’IFB vous demande de vendre, en toute transparence et surtout indépendance, quand je rame parfois à trouver des pépites pour mes clients pendant des mois… oui, oui, il m’arrive de dire à certains de patienter car je n’ai pas trouvé la réponse, mais je n’ai pas votre talent à proposer « les meilleurs produits du marché du moment »), et que de par mon expérience les prix suivent "pratiquement" toujours une évolution positive et sereine lorsque l'on respecte des règles de base.
J’ai effectivement remarqué que, depuis 24 ans que j’exerce, les prix du neuf ont augmenté, là-dessus au moins nous sommes d’accord. Mais on parle ici du prix de vente (celui que paie l’investisseur) et pas du prix de revente, si cet investisseur a commis l’erreur d’écouter le discours commercial qu’on lui a servi et a donc acheté un logement dans le but de le revendre, ce qui pour moi est un non-sens (si mon client a besoin de récupérer un capital, je vais lui proposer une épargne mais surtout pas de l’immobilier). Ce n’est donc pas parce que les prix du neuf augmentent que vos clients revendront plus cher que le prix d’achat car, quand ils revendront (les pauvres !), ils ne revendront pas du neuf, donc pas au prix du neuf. Vous pouvez reprendre ma démonstration quelques messages plus haut ou regarder en détail les exemples que l’on m’a demandé d’analyser : c’est limpide et je sais que j’ai raison.
Lorsque l'on met en place un dispositif en loi Pinel le plus important est la localisation géographique: emplacement ,emplacement et emplacement. Car derrière l'intérêt fiscal il y a toujours un bien immobilier que l'on achète et surtout que l'on revendra.
Je confirme que vous faites bien partie d’un réseau de vente qui fait de la défiscalisation plutôt que de faire du conseil en investissement immobilier. Une bonne fois pour toute, on ne peut pas prétendre acheter un bien immobilier avec pour objectif de le revendre à une date fixée à l’avance car, non seulement c’est un non-sens (l’immobilier est fait pour produire des revenus à long terme, ce sont les loyers, pas pour récupérer un capital), le pari est nettement trop risqué (autant jouer au loto, là au moins on a une chance de gagner), mais surtout ça ne marche pas (vos clients perdront de l’argent à la revente).
Votre bien doit tout d'abord être située dans une grande ville ou limitrophe à une grande ville. Par une grande ville, j'entends ville économiquement attractive, ville démographiquement jeune, population active.
Ensuite le bien doit être situé proche de tous commerces de proximité alimentaires, idéalement proche de gare RER ou de transports en communs, proche d'école primaire, collège mairie, poste etc....
Je vais vous citer un contre-exemple, mais je pourrais en citer bien d’autres dans toutes les grandes villes car je reçois des demandes d’analyse d’études en Pinel d’un peu partout en France. Allons-y (accrochez-vous, je n’invente rien, tout est vrai) :
Borderouge est l’un des derniers quartiers construits à Toulouse. Toulouse rempli bien le critère de grande ville, économiquement dynamique, solde migratoire positif, patati patata (pardon, je n’ai pas les mêmes arguments commerciaux que vous… en fait je n’en ai pas, je dis juste ce que je pense et patati patata me semblait approprié à ce moment de mon commentaire).
Pour les commerces de proximité, Borderouge rempli aussi le critère puisqu’ils ont construit un carrefour Market (commerce de proximité de moyenne surface) sur la dalle centrale du quartier (plus boulangerie, tabac journaux, traiteur, banque…). Pour les écoles, c’est aussi ok : une école publique juste à côté et une école privée à moins de 5 minutes à pied.
J’ajoute qu’une station de métro se situe pile au milieu de ce quartier… dans lequel je ne voudrais surtout pas habiliter. Je vous passe les détails du type de population qui peuple Borderouge pour ne pas être accusé de stigmatisation, mais il faut savoir qu’il y a régulièrement des policiers ou des gendarmes, armes automatiques au poing devant l’entrée du Carrefour Market (à titre de comparaison, Auchan qui est une grande surface à 10 minutes en voiture n’emploie que des vigiles non armés) et qu’une femme s’est faite poignarder cette année… vous imaginez ce quartier dans 10 ans quand les pauvres investisseurs vont vouloir revendre ?
Il faut ensuite comprendre que si l'état vous permet de générez pratiquement 6000€ de réduction d'impôt pendant 6-9 ou 12 ans c'est tout d'abord parce qu'il va en récupérer le double voire le triple de par le développement immobilier et locatif que ces lois génèrent!!!!
Oui mais vos clients, eux, vont récupérer des nèfles (désolé pour ceux qui nous lisent s’ils pensent que je manque de courtoisie, mais mon métier me passionne et j’en ai assez des gens comme ces vendeurs de défiscalisation, travaillant en réseaux, qui pourrissent mon image !).
Il faut également comprendre qu'à la différence de la loi de Robien, le dispositif Pinel repose sur des résidences en accession en priorité . Nous (le nous confirme l'appartenance à un réseau de vente, au cas où le lecteur aurait encore un doute) avons des allotements sur chacune des résidences en construction, généralement il y a un plus grand pourcentage d'achat en accession et un plus faible pourcentage en investissement locatif.
C’est complètement faux ! Mais c'est bien dans le ton du reste de votre discours
Mais sachez que le prix est exactement le même que vous achetiez votre résidence principale ou un investissement locatif!!!!!
Le prix au mètre carré n'est absolument pas réévalué à la hausse . Vous pouvez aujourd'hui facilement le calculez en divisant le prix du bien par la superficie habitable (sans compter le garage et annexe).
Un exemple, un exemple, un exemple ! Bah oui, pour qu’on puisse vérifier ce que vous vendez et rigoler un bon coup.
Le guide des valeurs vénales édité chaque année par les notaires montrent le prix au m2 de chaque ville de France en fonction du standing de construction et en fonction de l'ancien et du neuf.
Et je peux vous assurez qu'il n'y a pas un programme que je commercialise dont les prix ne sont pas ceux du marché.
Le marché du neuf est fait par les promoteurs qui imposent leurs prix aux investisseurs alors que le marché de l’ancien est un marché d’offre demande (donc plus pertinent). Comparer les deux revient à comparer des carottes avec des oranges. D’ailleurs, moi aussi si je veux je vends des trucs aux prix du marché : je rentre dans l’espace partenaire de Bouygues, Kaufmann, Vinci etc… et je fais mes courses, au prix du marché, c’est-à-dire le prix imposé par le promoteur.
Pour résumé, si vous faites l'acquisition d'un logement bien situé géographiquement proche de toutes les commodités dans une ville économiquement attractive avec une excellente société de gestion , de bonnes garanties de loyers vous n'avez aucun risque concernant la revente de votre bien à terme.
Bien au contraire vous réaliserez une plus-value car l'immobilier du neuf ne cesse d'augmenter depuis plus de 50 ans en France!!!!!
Je ne sais pas ce que nos lecteurs vont retenir de votre intervention (je suis hors de moi par un tel aplomb mais je vais m’arrêter là pour ne pas devenir insultant), j’espère juste pour eux qu’ils prendront le soin de relire les exemples que j’ai cités plus haut avant éventuellement de vous contacter.
Vous pouvez me contactez par mail: [email protected] ou visiter mon site internet
vanessamaffeylevy.fr
À très bientôt, Ah oui, revenez nous voir, on rigole tellement avec vous !
Vanessa MAFFEY LEVY
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