Dégats des eaux - Peinture et parquet

Messagepar **vectra78** » 06 févr. 2025, 21:52

Bonjour,

En septembre 2023, un dégât des eaux dont nous sommes responsables (fuite dans la douche) a provoqué des dégâts sur la peinture d'un des murs du salon (contiguë à la douche) et sur le parquet. Notre assureur est la GMF
Depuis cette date, nous avons eu :
1 - visite de prestataire pour détection de fuite puis réparation
2 - visite d'entreprise diligenté par le prestataire DOMUS agissant pour la GMF pour devis travaux
3 - expertise en visio après visite
4 - nouvelles visites d'entreprises diligentés par le prestaire DOMUS
5 - GMF retient une entreprise pour les travaux que nous n'acceptons pas (erreur dans le devis sur le type de parquet et le type de pose, et ne prend en compte que la réfection d'un mur)
6 - Dépité par DOMUS, nous contactons des artisans et faisons parvenir deux devis de peinture et deux devis pour la pose de parquet
7 - Deuxième passage d'expert, cette fois ci en présentiel qui décide d'augmenter la surface de parquet à reprendre mais pour la peinture considère qu'un seul mur doit être repris

A ce stade, je souhaiterai savoir si l'assurance en ce qui concerne la peinture a l'obligation d'indemniser la reprise du mur victime du dégât des eaux seul, ou également des autres murs de la pièce pour des raisons esthétiques évidentes.

Merci d'avance pour votre retour.

Vincent

Messagepar **aie mac** » 07 févr. 2025, 11:26

Bonjour

je souhaiterai savoir si l'assurance en ce qui concerne la peinture a l'obligation d'indemniser la reprise du mur victime du dégât des eaux seul, ou également des autres murs de la pièce pour des raisons esthétiques évidentes.

Seule l'application des clauses contractuelles est exigible.
Les vôtres stipulent que sont garantis les dommages causés directement par l'eau.
Tel est le cas du seul mur affecté et en conséquence seule la réfection de ce mur est contractuellement exigible.
Par ailleurs, votre argument relatif à l'esthétique est parfaitement discutable; la différence de teinte (pour autant qu'elle soit décelable du fait de l'incidence d'éclairage des murs) n'est techniquement dûe qu'à une altération relevant d'une part à la vétusté (du fait de l'exposition à la lumière) et d'autre part à l'encrassement (naturel).
Ces 2 points se corrigent l'un par un lessivage permettant de retrouver une teinte propre et l'autre par un contretypage d'un échantillon du feuil de peinture prélevé sur place.
Cette possibilité offerte par un revêtement en peinture n'est pas possible avec un papier peint pour lequel une intervention globale n'est contractuellement possible (avec ces termes de la garantie) que par clause accessoire permettant l'indemnisation de dommages indirects, auquel cas le préjudice esthétique pourrait être avancé.
Après, une discussion est toujours possible (sans garantie d'aboutissement favorable) pourvu qu'elle ne soit pas la formulation d'une exigence (ou l'aboutissement ne peut être qu'un refus).