Messagepar Koop » 03 mars 2021, 21:35
A l’été 2018 j’ai acheté un sommier via le site de la Camif. Un an plus tard, soit en août 2019, le sommier s’effondre alors que je me couche. Le problème tient à ce que la pièce de bois qui supporte l’un des pieds n’est agrafée que sur un côté du cadre, ne lui conférant donc pas les stabilité et solidité attendues pour ce type de produit. Malgré des démarches effectuées auprès du SAV, photos à l’appui du défaut de fabrication, puis avec l’assistance d’une association de consommateurs, la Camif reste sur ses positions : j’aurais soit arraché intentionnellement le pied du sommier, soit traîné ce dernier sur le sol. Devant une telle absurdité, je me tourne vers un médiateur, mais rien n’y fait, l’entreprise allant jusqu’à justifier sa position en indiquant qu’elle s’en tient aux arguments du fournisseur, qui soit dit en passant n’a aucune raison de reconnaître sa faute, au risque sinon de se voir déréférencé par la Camif, d’autant que le produit n’est pas issu d’une grande marque. Cela s’est terminé devant le tribunal qui, en novembre 2020, a condamné la Camif à me rembourser, arguant que l’entreprise se doit de « délivrer un bien conforme au contrat et de garantir la chose qu’il vend ». Si j’ai été remboursé, aucun regret, ni excuse n’ont émané de cette société dont le PDG court les médias en vantant ses soit-disants engagements (vente exclusive de produits français et donc circuit court, développement durable, entreprise à mission etc.). Tout cela n’est rien que de la poudre aux yeux, qui ne sert qu’à occulter la finalité première de la Camif : faire de l’argent et ce, même si aux détriments de sa clientèle pour laquelle elle n’a pas beaucoup de considération.