Messagepar justedroit » 09 nov. 2025, 09:45
Bonjour Derry,
Suite à votre revirement qui ne m'appartient pas de juger s'il ne relève pas d'un cas d'une force majeure en regard des conséquences que cela implique à vos mandataires, vous n'avez que deux attitudes possibles à tenir en tenant compte in fine que le droit vous en revient.
La première, consiste à dire franchement aux mandataires ne plus désirer vendre votre bien et, probablement négocier avec eux le montant de la pénalité prévue ou pas au mandat en cas de rétractation du vendeur, hors celle éventuelle légale (14 jours si transaction en dehors de l'agence).
La seconde, à contrario, c'est de laisser faire jusqu'au terme du délai d'engagement avant de rompre le mandat au moment de sa reconduction et, dans cet entre-temps :
- Si, comme c'est souvent le cas, votre bien a été surévalué, refusez les offres négociables à son prix.
- Si, l'agent vous présente un acheteur au prix de vente et, que le mandat ne mentionne pas une clause portant sur votre engagement à vendre au prix affiché (rare dans un mandat simple) vous n'êtes pas tenu d'accepter cette offre en refusant de la contresigner prétextant un doute sur la solvabilité de l'acheteur ou tout simplement que ce candidat ne vous convient pas, vous référant à l'article 1113 du Code civil en cas d'une contestation de votre mandataire :
"Le contrat est formé par la rencontre d'une offre et d'une acceptation par lesquelles les parties manifestent leur volonté de s'engager";
Et qui c'est, si une offre alléchante ne vous fera pas changer d'avis !