Bonjour pacodoso,
Vous m'avez mal lu ou compris, à moins que je me sois mal exprimé.
En effet, vous dites que vous avez discuté avec une avocate qui a une vision différente à la mienne (ce qui pourrait l'être, moi je suis rien) pour avoir dit qu'il n'y a pas de notion de "propriété", alors que je vous ai répondu la même chose en vous disant "que ce n'est pas une question d'éthique car les plans de l'archi sont à revoir, que donc on ne peut pas parler de sauvegarde d'oeuvre".
Ne trouvez-vous pas la même similitude ?
Et, j'avais ajouté que "l'os" était que votre compte avec cet archi n'était pas soldé d'une façon ou d'une autre Je le réaffirme aujourd'hui.
Et je prévois même qu'en cas d'intervention de votre avocate qui pense - pour moi à tort - être en mesure de récupérer des documents au dossier les réclamant à l'archi, relancera le FAIT que vous avez rompu son contrat sans l'avoir soldé avec toutes ses conséquences que cela entraînera.
Enfin, je pense aussi, que si vous tentez de vous passer de la prestation d'un architecte qui reprendrait les données du dossier, vous risquez de perdre le bénéfice de la garantie décennale des travaux, et naturellement être assigné par l'archi.
Vous savez c'est toujours du côté où penche la balance ; si vous enlevez un poids d'un côté, elle penche de l'autre.
Il n'est jamais judicieux d'ouvrir un second dossier sans avoir clôturé le premier.
Mais tout ça, n'est que mon sentiment à la lecture de vos post.
Merci encore, je pense que c'est moi qui n'était pas clair quand j'évoquais la stratégie recommandée par l'avocate : c'était plus lié au fait de me "débrouiller seul", sans faire appel à un autre architecte pour actualiser et valider les plans modifiés.
Mais je n'ai pas pris en compte la problématique de la garantie décennale, je ne sais pas non plus si cela pourrait nous impacter.
En effet, d'après la loi il faut que la surface habitable créée excède les 40m2 (ce qui n'est pas notre cas, puisqu'on devrait gagner 30m2 habitable) ou que la surface habitable totale excède les 150m2 après travaux (ce qui n'est pas le cas non plus puisqu'on devrait arriver à 130m2) pour que le recours à un architecte soit "obligatoire".
Le recours à l'architecte était de notre côté plus un choix de "confort" (démarches administratives comme le PC) et de "sécurité" par rapports aux contraintes techniques (charpente, vélux, ...) : force est de constater que l'architecte a été un échec totale sur ces sujets...
Maintenant, je me trompe peut-être, et je suis ouvert à vos explications.
Et partant de l'hypothèse où le recours à un architecte n'est pas obligatoire, la garantie décennale des artisans qui interviendront sur le chantier devrait bien s'appliquer non?
Il reste le sujet sensible de la charpente, qui avait été de toute façon mal gérée par l'architecte, et pour lequel il faudra que le charpentier retenu se rapproche du BE...
J'en reviens donc à la stratégie proposée par l'avocate, qui consiste pour l'instant à "attendre" :
- attendre un éventuel retour de l'architecte suite au courrier que nous lui avons adressé
- attendre les chiffrages des charpentiers pour estimer le surcout représenté par l'oubli de l'architecte / l'incompétence de son charpentier et entamer les démarches de demandes d'indemnités.
Cela ne nous permet donc pas de solliciter un autre architecte, comme il y a une phase conflictuelle en cours, et que nous n'avons pas réglé l'architecte...
Mais nous devrions donc pouvoir continuer à avancer sur d'autres sujets en parallèle :
- finaliser les études des devis et valider le choix des artisans
- monter les dossiers pour l'EPTZ et les subventions Ma Prime Renov 2024, qui nécessitent de faire appel à un accompagnateur MAR
- débuter les premiers travaux de démolition ou gros oeuvre (cloisons à abattre, dépose de l'existant dans les combles, etc...)
Enfin, les éléments que souhaite récupérer l'avocate sont uniquement les éléments liés au Permis de Construire : selon elle, la demande a été effectuée en notre nom, et il serait donc normal que nous puissions récupérer tous les éléments nous permettant de modifier le permis déposé.
Mais là encore, les modifications ne sont pas importantes : rien ne nous empêcherait de déposer le permis modificatif même après la fin des travaux, même si il y a un "petit" risque que des modifications soient refusées...