A DEFAUT DE CLASS ACTION...CONTRE LA BANQUE CASINO & CDISCOUNTA défaut de class action, c'est à dire d'action de groupe, procédure très usitée aux USA et non acceptée en France, les (nombreuses) victimes de la Banque CASINO, de CDISCOUNT et de la société METLIFE, seront obligées d'agir individuellement. Ce qui ne veut pas dire qu'elles resteront isolées car avec les moyens de communication actuels, l'union va pouvoir se réaliser de manière transversale.
Je viens de parcourir quelques dizaines de contributions de personnes plus ou moins gravement victimes de l'
association Banque Casino/Cdiscount/Metlife, que ce soit ici sur le forum de
Que Choisir, ou sur d'autres sites comme "
les arnaques.com" et d'autres. Et ce qui m'étonne, c'est que ces messages commencent en 2012 et sont ininterrompus depuis, comme si rien ne s'était passé!
Est-il possible que les faits dénoncés, qui tous sont de nature délictuelle, continuent de se perpétrer impunément ? Personne n'est allé plus loin ? Ou bien Casino a réussi à monter en épingle le dossier le moins probant pour obtenir une décision favorable, ou bien c'est à ne plus rien comprendre, car nous sommes en plein milieu d'une très
vaste entreprise douteuse mais organisée.
En ce qui me concerne en tout cas, je vais déposer plainte cette semaine, car voici ce qui m'arrive:
- J'étais
client de CDISCOUNT depuis des années, et je trouvais que cette société était sérieuse et bon marché. Périodiquement j'ai fait des achats, petits ou moins petits, toujours sans problème, ou, lorsqu'il y a eu problème, celui-ci a été vite résolu.
- Puis un "beau jour"
il m'a été proposé de prendre la carte "maison", pour je crois 19 €, cette carte devant permettre de meilleures conditions de livraison et de commandes ainsi que la
possibilité de payer en plusieurs fois sans frais.
-
J'ai donc commandé la carte en ligne, sans formalités particulières et sans qu'il soit à aucun moment question de la banque CASINO dont j'ignorais totalement l'existence, la société Casino étant pour moi celle des grandes surfaces et rien d'autre. Et, selon les cas, j'ai renseigné lors d'une commande par ci par là sur le site les identifiants de la carte, sachant que le montant des achats serait in fine payé par ma carte bancaire ordinaire, une Visa à débit immédiat de la Banque Populaire. Et effectivement
les choses se sont bien passé durant des mois.
- Puis un jour, il y a environ 18 mois, je me suis aperçu que
mon compte bancaire faisait l'objet périodiquement de prélèvements inattendus, en tout cas non autorisés, et j'ai alors pensé que quelqu'un à CDISCOUNT ou ailleurs faisait des achats avec mon n° de carte, toujours en ma possession. J'ai donc formé opposition et demandé remboursement des sommes débitées, qui ne correspondaient à aucun achat.
- Après quelques échanges de courrier et le nécessaire rappel tant à ma banque qu'à CDISCOUNT des textes de loi (code monétaire et financier, droit de la consommation, droit européen),
j'ai reçu, au compte goutte mais reçu quand même, le remboursement des sommes illégalement débitées (
ni CDISCOUNT ni la banque CASINO qui agissait en sous main derrière la carte CDSICOUNT n'avaient en effet respecté les obligations mises à la charge des créanciers voulant utiliser les effets SEPA, obligatoires depuis le 1er janvier 2014, à savoir disposer d'un mandat signé par le client, acceptant le principe du prélèvement de sommes d'argent sur son compte bancaire à leur profit, )
- Les choses auraient pu en rester là car de mon côté, à l'époque, j'ai réellement cru qu'il s'agissait de détournements effectués par un tiers. Mais cette année, épluchant mes relevés de compte pour d'autres raisons, j'ai commencé par, tout d'abord, remarquer une écriture récurrente bizarre:
tous les mois étaient débités environ 21 € au profit d'une société "METLIFE" dont j'ignorais totalement l'existence.
- Je décidai d'aller chercher sur Google qui était cette société qui, depuis des mois, me ponctionnait ainsi; et je finis par apprendre d'une part qu'il s'agissait d'une
grosse société d'assurances américaine, ayant des succursales dans le monde entier et ayant fait l'année passée plusieurs milliards de dollars de chiffre d'affaires, en tant que société d'assurance, et plus particulièrement d'assurance vie et assurance santé, hospitalisation etc.
- J'essayai alors d'en savoir plus et appris ainsi que j'aurais souscrit, moyennant cette cotisation mensuelle, une
"garantie hospitalisation" m'assurant de percevoir des indemnités journalières en cas d'hospitalisation suite à un accident (je crois) ou à une maladie.
Or je suis assuré à la RAM des professions libérales et en complémentaire couvert et garanti dans de bonnes conditions par une société de bonne réputation; dès lors je n'avais et n'aurai nul besoin de souscrire une quelconque assurance complémentaire, et surtout, je n'avais jamais fait la moindre démarche en ce sens.
- J
e demandai donc à ma banque de rejeter tous prélèvements émanant de METLIFE, et la réaction de cette société ne se fit pas attendre. Cela commença par une démarche ferme mais polie, puis très vire dégénéra en
appels téléphoniques et menaces, cette société allant jusqu'à prétendre que j'aurais
souscrit un contrat d'assurance par téléphone!
- Là c'en était trop et j'envoyai une
lettre RAR à METLIFE la menaçant d'une plainte au Parquet financier faute par elle de me rembourser tous ses prélèvements.
-
Première victoire: quelque temps plus tard (assez longtemps tout de même car il a fallu y revenir à plusieurs fois) j'ai reçu une lettre de METLIFE m'indiquant qu' "
à titre commercial" et "bien que j'aie signé un contrat", ma "demande de résiliation" (?) était acceptée dans un souci de bonnes relations, et qu'il serait procédé au
remboursement intégral des primes (prélevées pendant de nombreux mois).
- Et effectivement, tout a été remboursé par METLIFE. Dont acte, mais cela ne change rien à l'affaire, et surtout cela n'a pas servi d'exemple, car dans la foulée je me suis aperçu que de
nombreux prélèvements, ayant commencé à la même époque que METLIFE, avaient été effectués sur mon compte joint, pour des sommes de plus en plus importantes, et ce au profit de la banque CASINO, dont je n'ai
jamais été client. En lisant mes relevés je n'avais pas remarqué ces
prélèvements que je croyais normaux, les attribuant à des courses faites par mon épouse au supermarché. Jusqu'au jour où le montant du prélèvement atteignit 300 € ou plus, ce qui ne pouvait plus être le montant d'un caddie.
- Je formai donc à nouveau
opposition à ma banque et
demandai remboursement de tous les prélèvements versés au profit de la banque CASINO,
aucun mandat SEPA ne lui ayant été transmis, en tout cas pas par moi, au profit de cette banque, ce qui m'autorisait à en réclamer le remboursement dans les 13 mois. - Et c'est à partir de là que
le "Grand Guignol" commence !
- En effet, à partir de cet instant, j'ai commencé, et mon épouse avec moi, à vivre un
enfer de harcèlement: harcèlement par une
Etude d'Huissiers (la SCP BOCCHIO, pour la nommer) par téléphone sur le fixe du domicile à n'importe quelle heure, sur mon portable, par mail, par SMS, par MMS, par télégramme, par message enregistré d'un robot m'annonçant le pire, quelquefois tout en même temps! au début je répondais, et il m'était signifié que je devais...180€ à CDISCOUNT, que je pouvais payer en ligne. Puis une autre fois, c'était 2 000 €, une autre fois encore une autre somme, mais au profit de CASINO...
- Puis
commencèrent à arriver par grappes des lettres en provenance de la société CASINO mais à plusieurs adresses: STRASBOURG, LILLE, et PARIS je crois, chacune faisant état de créances différentes au titre d'un "
contrat" ou d'un
"solde débiteur" d'un compte bancaire, alors que je n'en avais jamais ouvert dans cette banque ni jamais souscrit de contrat de prêt à la consommation à 18 ou 20% d'intérêts !!![/b]- Je dus encore, là aussi, employer les grands moyens: lettre RAR à ma banque, à la banque CASINO, etc., avec menaces de dépôt de plainte contre tous.
- Et "
finalement", après plusieurs mois, je vis arriver sur mon compte
diverses opérations de crédit indéterminées, ne portant aucun nom d'émetteur, le tout additionné représentant la presque totalité des prélèvements illégaux effectués.
- Ainsi donc, je me dis que finalement,
la banque CASINO, tout comme METLIFE et CDISCOUNT, dont je n'entendais plus parler,
finissait par "rendre les armes". Eh bien non ! c'était reculer pour mieux sauter: presque aussitôt après j'ai recommencé à recevoir des
menaces de toutes parts et sous toutes les formes, pour CASINO, et aussi CDISCOUNT, pour des sommes fantaisistes grossissant à vue d'œil (de 180 € j'était passé à 2 000 puis 3 000).
- J'allais commencer à me fâcher sérieusement lorsque, croyant sans doute m'intimider, les uns ou/et les autres me
menacèrent de procéder à une déclaration d'incident de paiement au FICP, c'est à dire à me faire ficher à la BANQUE DE FRANCE ! Sur le moment je n'ai pas pris cette menace au sérieux car,
n'ayant pas et n'ayant jamais eu de compte bancaire ni de prêt auprès de la banque CASINO, je ne pouvais avoir failli à une quelconque échéance et donc faire l'objet d'un signalement. - Et pourtant il y a quelques jours j
'ai appris que le mal avait été fait: je suis fiché, et mon banquier s'en est aperçu devant moi à l'occasion de l'ouverture avortée d'un compte professionnel que le fichage lui a interdit d'ouvrir !"
LA CELA DEVIENT VRAIMENT GRAVE
On dit en effet: "errare humanum est, perseverare diabolicum"
La banque CASINO a dû vraisemblablement penser que la meilleure défense était l'attaque, et tenter de se prémunir à l'encontre d'une procédure ou d'une plainte.
Ce en quoi elle a fait une mauvaise analyse car, ayant été avocat durant 42 ans, j'ai perdu le goût des procédures. Mais pour autant je n'entends pas me transformer en débiteur alors que c'est moi qui ai fait l'objet d'[Message Modéré] en bande organisée !
Je vais donc déposer une plainte en bonne et due forme au Parquet du Procureur de la République, en vue de l'ouverture d'une information judiciaire sur constitution de partie civile, et vous tenir informés.