j'aimerai avoir votre avis sur le litige qui m'oppose à mon précédent propriétaire (logement quitté le 01 juillet 2019). je vais essayer de synthétiser l'histoire du mieux possible.
Le 28/05/2019, j'ai voulu mettre fin à un contrat de bail en envoyant un LRAR.
Par courtoisie, j'ai voulu prévenir le "propriétaire" par téléphone et SMS pour lui notifier qu'un recommandé arriverait dans les prochains jours qui signifiait mon intention de partir.
lors de la conversation téléphonique, la personne a lourdement insisté en disant que le préavis courait à partir de la date de retrait du recommandé... Ce qui a été fait 2 semaines plus tard et donc le préavis court jusqu'au 13/07/2019.
On décide de rendre l'appartement dès le 01/07/2019 matin, un nouveau locataire a été trouvé et son contrat doit prendre effet le meme jour dans l'après midi=> donc d'après le contrat de bail, je ne suis plus tenue de payer le loyer pour la période du 01/07/19 au 13/07/19.
Dans l'après midi du 01/07/2019, je recois une vidéo de mon "propriétaire" ou il filme le siphon de douche obstrué de cheveux et qui nécessite selon lui, l'intervention d'un professionel qu'il compte payer en piochant sur le dépot de garantie=> mais ce défaut n'avait pas été relevé sur l'état des lieux de sortie fait le matin meme ; est il en droit de m'imputer le cout de cette prestation selon vous ?
Par ailleurs, après plusieurs échanges pendant l'été 2019 par SMS et LRAR , il affirme ensuite que le nouveau locataire n'a pu entrer dans le nouveau logement que le 15/07/2019 ("délai pour venir à bout du traitement fait par le professionel )et le "propriétaire" me réclame donc de payer le loyer pour la 1re quinzaine de juillet.
Il m'est donc retenu 831€ sur le dépot de garantie et 455€ de loyer réclamé pour début juillet 2019.
A l'époque, nous n'avions pas voulu (peut etre à tort

Après 1 an et demi sans nouvelles de part, je pensais pouvoir mettre cette histoire de coté, sans avoir payé les 455€ reclamés. Mais j'ai recu début 2021 un LRAR pour me signifier que le tribunal d'instance a été saisi et que je dois me présenter à une conciliation de justice.
Le rdv de conciliation a eu lieu aujourd'hui et l'autre partie persiste dans sa volonté de percevoir la somme initialement réclamée de 455€ ; je n'ai pas voulu changer de position non plus. il y a donc eu un échec de conciliation à la sortie du rdv.
Le constat d'échec n'a pas été encore rédigé par le conciliateur car il attendait de recevoir des documents complémentaires par mail (pièce d'identité etc) pour le faire.
Question : je crains que cette histoire me coute bcp plus que 455€ et je ne sais pas si je peux qd meme encore payer que les 455€, meme si on etait tombés en échec à l'issue du rdv ? est ce que cela sera jugé comme recevable (à condition que l'autre partie accepte toujours cette solution) ?
Par ailleurs, le bailleur identifié dans mon contrat de bail est au nom de Mme XX "célibataire non pacsé" (information reprise dans le bail)
pourtant, ce n'est pas elle qui a signé le contrat de bail à l'époque mais un Mr se présentant comme Mr XX, "son mari"... et avec qui j'ai toujours eu affaire (je n'ai meme jamais rencontré physiquement Mme ou parlé avec elle par téléphone).
il n'y avait pas de clause prévoyant une procuration ou un mandat permettant à Mr d'agir pour le compte de Mme dans le contrat de bail.
J'avoue ne pas avoir fait attention à ce détail au moment de la signature.
Debut 2021, j'apprends qu'en fait Mr XX n'est pas son vrai nom mais qu'il s'appelle en fait Mr ZZ.
Lorsque je lui ai demandé pourquoi à l'époque il s'était présenté sous le nom de Mr XX il dit s'étre pacsé en 2020 avec Mme XX d'où l'utilisation de son patronyme (chose qui n'était pas encore fait au moment de la signature du bail).
Je trouve cela très bizarre

(je précise que le RIB était au nom de Mme pour le paiement des loyers et les échanges de courrier il était écrit Madame, meme si je ne suis pas sure que c'est elle qui les rédigeait et signait vraiment

Au rdv d'aujourd'hui, il a fourni l'avenant au contrat de bail de la nouvelle locataire où il est fait mention que l'emmenagement n'a pas pu etre fait à la date initialement prévue du 01/07/2019 =>mais j'avoue avoir un doute sur l'authenticité du document étant donné le point ci dessus concernant son identité (incohérence parmi tant d'autres soulevé dans l'affaire).
Si l'affaire est portée effectivement l'affaire devant le tribunal, si le juge se prononce en faveur de l'adversaire, serais-je assurément condamnée à payer des dommages intérets/dépens article 700 comme ce qui m'a été affirmé aujourd'hui ?
Pensez vous que j'ai des arguments recevables en ma faveur ?
merci d'avance pour vos réponses.
Cdlt