Bonjour,
Nous venons de découvrir les pratiques commerciales trompeuses de la SFAM et des vendeurs de son partenaire (de l’époque) la FNAC, puisque, comme beaucoup ici, nous en sommes victimes.
Achat d’un casque audio de 119 € à la Fnac en mai 2017, signature par ma femme d’un document pour soi-disant récupérer un remboursement de 30 € sur cet achat… Et au final, aucun remboursement et à l’inverse, elle a souscrit, sans le savoir, à un contrat d’assurance avec des prélèvements mensuels qui n’ont cessé depuis d’augmenter depuis, en nombre comme en montant (jusqu’à 5 prélèvements sur le seul mois de décembre dernier) ! Noyé dans la somme des prélèvements que nous avons chaque mois sur notre relevé bancaire, nous avons enfin réalisé hier l’arnaque.
Notre préjudice sur la période est supérieur à 1080 € pour « assurer » (sans le savoir) un objet de 119 € qui en plus est tombé en panne il y a plus d’un an et que nous avons même jeté depuis !
L’augmentation délirante du nombre des prélèvements (jusqu’à deux par jours) et des montants prélevés nous a enfin alerté. Et là, nous découvrons tous les articles, les forums, la vidéo des arguments trompeurs des vendeurs et évidemment l’épilogue : cette amende record pour « Pratiques commerciale trompeuse », bien méritée, infligée par la DGCCRF.
Passé le 31/08/2019, le formulaire de réclamation ad hoc de la SFAM n’est plus en ligne sur son site, mais je suis persuadé – et je vais vérifier auprès d’un ami avocat en droit de la consommation – que des recours sont toujours possibles par le biais soit de class action (action collective) soit de plainte individuelle pour récupérer les sommes détournées.
Par ailleurs, moi-même courtier en assurance, je m’interroge sur l’apparente mansuétude de l’ORIAS qui aurait dû, outre la sanction infligée par la DGCCRF, retirer son agrément car il ne me semble pas que la SFAM ait fait preuve – en tout cas dans notre cas - de l’obligation de conseil et de loyauté requise à l’exercice de sa profession (la disproportion des sommes entre prix de l’objet et montant de l’assurance à lui seul le démontre). Un autre axe d’attaque possible, ce me semble.
Mais commençons par le début. Ce courtier, qui « a pris acte » des conclusions de l’enquête de la DGCCRF (en clair, il a reconnu sa faute, c’est-à-dire le délit) a indiqué que « La société a toujours eu pour politique de rembourser les clients insatisfaits » (article des Echos du 14/06/2019). Nous en acceptons l’augure. Néanmoins, quel est le mode d’emploi pour les gens, comme nous, qui sommes un peu après le délai initial du 31/08/2019 ? Existe-t-il une autre procédure, un formulaire ?
Amis de ce forum, merci de votre aide sur cette partie éventuellement amiable avant de passer à une étape plus offensive auprès de la SFAM si une solution de remboursement intégrale n’était pas promptement mise en œuvre.