Bonjour,
Clauses du contrat de location meublée qui prévoit 2 mois de préavis sans préciser bailleur ou locataire CONTRE loi qui prévoit 1 mois de préavis pour le locataire.
L'article 25-8 du décret sur les locations meublées à usage d'habitation prévoit un préavis d'un mois à compter de la réception de la lettre recommandée avec accusé de réception. Or le bail signé par mon fils en décembre 2019 stipule que "La présente location est consentie et acceptée pour une durée de 1MOIS à compter du 19 Décembre 2019. A l'expiration de cette période, soit le 31 Décembre 2019, le présent contrat se poursuivra par tacite reconduction pour des périodes successives de un mois, à défaut de volonté contraire manifestée par l'une ou l'autre des parties selon les règles suivantes. Tout congé devra être notifié 2 mois à l'avance par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou par acte d'huissier. A l'issue de la location, le locataire devra libérer les lieux le lendemain du dernier jour au plus tard à midi."
Le 4 mars mon fils a envoyé sa lettre recommandée avec AR signé le 6 mars par la SCI T.. (un bailleur particulier habitant à côté du petit immeuble de 6 studios) en précisant bien qu'il donnait un préavis d'un mois pour la résiliation du studio meublé conformément à la législation en vigueur. De plus il a indiqué dans cette lettre de résiliation qu'il remettrait les clés au bailleur avant l'expiration du délai de préavis pour lui permettre de louer le studio à un autre locataire avant la fin du délai de préavis d'un mois.
Le 15 mars 2020, jour de l'état des lieux et de la remise des clés, le bailleur a annoncé qu'il rembourserait la caution assez rapidement par virement lorsque mon fils lui a remis le RIB, l'état des lieux de sortie étant conforme à celui d'entrée. En fait mon fils a rendu un studio bien plus propre qu'il ne l'était à son entrée, notamment la cabine "salle d'eau - WC" et a même remplacé le rideau de douche en PVC qui était sale et déchiré à son entrée dans le studio.
Après un mois d'attente et un rappel par SMS au bailleur que la caution est due un mois après la remise des clés, mon fils reçoit une réponse négative du propriétaire du studio et de la SCI. Selon ce bailleur, il a droit à deux mois de loyers payés après réception du préavis du 6 mars 2020, et par conséquent la caution entière couvre la totalité du mois d'avril 2020. Impossible de vérifier s'il a déjà un nouveau locataire dans le studio depuis le 16 mars 2020 en raison du confinement.
Le contrat de location meublée présente plusieurs anomalies, notamment l'absence d'indication de la surface louée. Dans l'annonce c'était 18m² mais en fait le studio fait à peine un peu plus de 16m². La provision pour charges indique uniquement l'eau froide comprise, sans le reste.
Bref, j'ai l'impression que mon fils se fait arnaquer par son ancien bailleur.
Qui a raison ?
Le délai allongé à 2 mois ne devrait contraindre que le bailleur mais n'est pas opposable au locataire qui selon la loi peut se contenter d'un mois de préavis. Ainsi le bailleur ne devrait pouvoir retenir que 6 jours du mois d'avril sur la caution, s'il n'a pas de nouveau locataire dans le studio depuis mars 2020. Mon fils avait payé la totalité du loyer de mars 2020 en début de mois conformément au contrat de location. Pourtant il a libéré le studio dès le 15 mars 2020.
Pouvez-vous me dire quels sont les textes de loi à utiliser pour convaincre le bailleur que mon fils n'est tenu qu'à un mois de préavis et non pas deux ? Le flou du contrat qui ne distingue pas bailleur et locataire dans l'énonciation de sa clause sur le préavis permet-il de se référer au décret régissant la location meublée, en zone tendue, à Villeurbanne ?
D'avance merci pour vos conseils.