Je suis malade cardiaque. J''ai eu une 3em
crise et je me suis précipité chez mon
medecin traitant à Gap, qui est à 300 mètres
de chez moi.
Je dis à la secrétaire ce qui se passe. Que
je suis en pleine crise cardiaque.
Sa réponse: Vous n''avez pas de R.V. et aucun
médecins ne peut vous recevoir. J''insiste,
lui fait comprendre que je suis dans le
brouillard et que ma tête tourne, que j''ai
déjà été hospitalisé 2 fois à Marseille, mais
rien n''y fait, je n''ai pas de RV.
Alors, de chez le docteur, mon cas empirant,
je suis allé à pied à l''hôpital de Gap, situé
à 2 km, qui m''a reçu en urgence et
hospitalisé.
Pour y arriver, j''avais l''impression de
marcher sur des nuages de coton, le sol
n''étant pas stable. J''ai failli demander à
des gendarmes de m''aider, je n''ai pas osé...
En conclusion:
Les médecins ont perdu le sens de leur
serment. Ils se fonctionnarisent eux même en
voulant gagner beaucoup d''argent et vouloir
en même temps bénéficier de l''emploi du temps
du fonctionnaire de base, c-à-d ne pas être
dérangé.
Ce sont des profiteur qui refusent
l''impondérable lié à leur profession, c-à-d
être dérangé pas un patient. Médecin n''est
plus une vocation, mais avant tout un métier
lucratif ou il faut gagner beaucoup d''argent.
Quand ils ont réussi, ils achètent des parts
d''une clinique, afin d''avoir un exercice
professionnel plus calme que celui d''un
médecin de ville et surtout gagner encore
plus.
Je ne les plains pas. Ils n''ont que ce qu''ils
méritent.
Je pense que la médecine crée en France un
nouveau contre pouvoir, comme celui des
fonctionnaires. Ces médecins, ils faut les gérer en légiférant. Ils ne peuvent se
gouverner eux même, et encore moins un
hôpital, car nous ne savons pas jusqu''où ira
le trou de la SS si nous comptons sur eux et
leurs promesses jamais tenues.
Ils ont besoin de professionnels de la
gestion pour les organiser. C''est eux,
médecin de se mettre au diapason de la
société qui les fait vivre et non l''inverse.