Nous avons saisi la justice pour une tonne d’amiante non signalée. Le jugement vient d’être rendu et le diagnostiqueur a été condamné à payer une partie du désamiantage et nous n’avons obtenu aucun dommage et intérêts. Continuez vos magouilles, les vendeurs, les diagnostiqueurs et les agents immobiliers, vous serez protégés par votre assureur et par le système judiciaire.
En janvier 2004, nous avons acheté une maison, à rénover entièrement, pour laquelle le diagnostique amiante ne signalait que la toiture d’une dépendance en fibrociment, ainsi qu’une plaque dans le jardin.
Après avoir signé chez le notaire, nous avons découvert la présence d’amiante, sous forme de fibrociment, dans la totalité des pièces du rez-de-chaussée. Il était impossible, pour un diagnostiqueur, de passer à côté sans le faire exprès.
Nous avons fait faire un devis de désamiantage qui se montait à plus de 8500 euros.
Sans attendre, nous avons envoyé des lettres recommandées au notaire, à l’agence immobilière et au diagnostiqueur.
Sur notre insistance, le diagnostiqueur est revenu sur les lieux, a reconnu sa faute et s’est engagée à faire une déclaration de sinistre à son assureur, les M.M.A.. Nous lui avons demandé de nous faire parvenir un écrit, attestant de la présence d’amiante, afin que nous puissions faire l’avance du désamiantage et commencer les travaux, tout en demandant réparation.
L’écrit ne nous parvenant pas, nous avons relancé le diagnostiqueur qui nous a déclaré, qu’à la demande de son assureur, il ne nous ferait pas parvenir le document demandé. Nous avons compris qu’ils ne voulaient pas nous mettre, entre les mains, un document qui se serait retourné contre eux.
Les semaines suivantes, ni l’assureur, ni le diagnostiqueur, ne voulaient communiquer sur l’avancement de notre dossier. Nous avons compris qu’ils voulaient laisser pourrir l’affaire.
Nous sommes allés voir un avocat qui a envoyé une mise en demeure aux M.M.A. à laquelle il a été répondu, de mauvaise foi, que leur assuré, le diagnostiqueur, n’était pas responsable du diagnostique erroné. Nous avons compris que les M.M.A. voulaient, soit nous obliger à faire disparaître les matériaux litigieux à notre charge, soit à saisir la justice.
Nous avons donc saisi la justice et un expert du tribunal a été nommé en février 2005.
Le tribunal a impliqué, dans l’affaire, les vendeurs, le diagnostiqueur et l’agence immobilier. Lors du jugement rendu en mars 2008, l’agence immobilière avait disparue des parties mises en accusation. Quelqu’un a-t-il eu le bras long ? …
Le nombre de carractère de ce forum étant limité à 3000 caratères, vous ne connaitrez pas la suite qui est pourtant très interressante.