L'arbre a disparu (il ne reste que la souche) donc il ne peut plus rien prouver.
Cela tient davantage du motif que de la preuve.
Et, au vu de l'article Loi précité, le dominant peut évoquer que cet abattage était nécessaire pour exercer et maintenir la servitude.
Ainsi, la preuve qui consisterait à rétorquer que ce motif est inexact et/ou mensonger vous revient, puisque vous êtes la partie DEMANDERESSE en dommages-et-intérêts ce, à la condition que vous soyez en mesure de justifier en quoi est le préjudicie subit, et de le quantifier.
Au delà, selon les dispositions des lieux, cette procédure peut être considérée comme abusive, s'il est là, prouver que vous ne pouviez, ne pas voir ou ne pas entendre, ce travail d'abattage de l'arbre, vous permettant momentanément de mettre le holà.
Par contre, si l'arbre est trentenaire, ce serait autre chose.
Rien n'est jamais aussi simple que ce que l'on pense généralement.
Mais, ce n'est que mon avis, tendant seulement à vous rendre prudent quant à l'usage d'une procédure judiciaire à l'encontre de votre voisin, susceptible de faire l'effet boomerang.