Commande partiellement livrée mais entièrement débitée !

[nerico_9]

Bonjour,

Un petit résumé de ma situation : je commande sur leroymerlin.fr une tringle et un rideau avec livraison à domicile. La veille de la livraison un des magasins leroymerlin près de chez moi me contacte pour me prévenir que le rideau n'est plus disponible et que donc la livraison ne comportera que la tringle. Jusque-là pas de problème ça arrive. Par contre la personne au téléphone m'indique que :
1) je vais bien être débité de la totalité de la commande (y compris de l'article manquant)
2) je serai remboursé du trop perçu en bon d'achats et je n'ai pas le choix c'est comme ça (ayant signalé mon refus des bon d'achats)

Suite à de multiples coups de téléphone :
1) leroymerlin.fr confirme que le remboursement en bon d'achats est une violation des conditions générales de vente et que je dois être remboursé directement sans me déplacer en magasin. Ils ont théoriquement informé le magasin de rectifier ça (je dis théoriquement vu que pour l'instant mis à part un joli discours aucune évolution)
2) le magasin quand je les ai au téléphone me dit qu'ils n'ont pas la possibilité technique de le faire, c'est bon d'achats ou rien

Bref depuis ma commande leroymerlin.fr du 10 décembre et la livraison du 11 décembre je n'arrête pas de faire le ping pong entre le service client internet et le magasin pour finalement aucune avancée.

Je mettrai à jour ce message suivant les futures avancées (négatives ou positives) mais pour l'instant mon retour d'expérience est que leroymerlin se contrefiche des conditions générales de vente mais pas de débitet entièrement une commande partiellement livrée....

[Jean E Mar]

Je renchéris!
Moi c'est: Commande non livrée mais entièrement débitée (pose comprise) !

Pour le détail, ci-dessous le courriel que j'ai adressé au siège national de LM. Sans réponse à ce jour.

A : Siège social de LEROY MERLIN
Rue Chanzy
59260 LEZENNES


Monsieur,

Pour citer P. Boulez, « j’épèlerai cette rencontre échelonnée » avec vos magasins.
Pour des raisons personnelles j’ai démissionné d’un CHU pour aller travailler 60 km plus loin. Je suis toujours en cours de déménagement (j’ai gardé mon domicile d’origine, suis logé de façon transitoire par mon employeur actuel jusqu’au 31 janvier et ai enfin réussi à acheter, récemment, un appartement). Quand j’ai constaté que celui-ci était occupé à 80% par de la moquette (je suis allergique aux acariens)), j’ai décidé de faire poser du parquet.
Je me suis rendu au magasin LEROY MERLIN le plus proche de mon domicile, celui de… où on m’a établi un devis le 15/10/2022. Mais quand elle a appris que je logerai à, votre vendeur m’a conseillé de me rapprocher du magasin de (à 70 km)…
Que j’ai contacté par téléphone. Réponse : « le devis de… ne vaut rien » (sic), « vous devez vous rendre en magasin ». Moi qui croyais qu’on avait inventé le téléphone et plus récemment Internet… En désespoir de cause, et sur mon insistance, on m’a proposé d’envoyer le devis de … par courriel. Je devais « être recontacté prochainement ». A ce jour, j’attends toujours.
Une amie m’a conseillé de me rapprocher de votre magasin de … (à 40 km) ; à nouveau, rien n’était possible par Internet. Je précise que je suis seul, divorcé, travaille à temps plein comme neuropédiatre, et oscille donc actuellement entre 3 domiciles. Je dois dire avoir eu beaucoup de mal à trouver votre magasin de …, malgré le GPS, dans l’obscurité hivernale, où je suis arrivé 30 mn avant la fermeture, un vendredi, pour y exposer mes projet et desiderata, soulignant avant tout mon critère principal : la date butoir du 31 janvier 2023. Tout semblait en ordre : le vendeur (Mickael) semblait compétent, m’a affirmé avoir le matériel en stock suffisant (le double de ce qui était nécessaire selon lui). Le poseur de parquet (domicilié près du 1er magasin, ayant établi le devis, j’imagine que chez LEROY MERLIN, l’écologie n’est pas votre préoccupation première !) est venu la semaine suivante chez moi pour les mesures et m’a affirmé pouvoir faire la pose du parquet la première semaine de janvier, après ses 2 semaines de congés incontournables qui suivaient, et constituaient une nouvelle occasion de mettre ma patience à l’épreuve.
J’allais oublier ; j’ai reçu, le 28 décembre 2022, une proposition de devis à signer, périmée le 25 décembre (et pourtant, je le crains, j’étais dans un repère galiléen, et non relativiste). J’ai signé, pressé par le temps. « Qui vit sans folie n’est pas si sage qu’il croit ! »
Puis, plus aucune nouvelle… Le magasin de …, que j’ai, statistiquement, réussi à joindre 1 fois sur 3 après l’ordalie du répondeur téléphonique, n’était pas « au courant de mon dossier » ou : « celui-ci n’existait pas ». Dans le meilleur des cas, je m’entendais répondre que « la faute n’est pas de mon fait mais de celui de mon collègue ». Le temps passait… Je ne vous ferai pas l’injure de répéter ce qui est exposé plus haut.
Une professionnelle de rencontre m’a appris incidemment qu’elle avait travaillé chez vous dans le passé, s’est proposé de m’aider à débloquer la situation par des voies amiables, ce qui a semblé porter ses fruits dans un premier temps (y a peut-être aussi contribué que j’avais affirmé que, bien que j’eusse réglé 1200 € d’acompte, je décidais de tout annuler pour faire appel à un autre professionnel…. avant le 31 janvier 2023). Le poseur de parquet (qui appelle en numéro masqué !!! Jupiter dementat quos vult perdere…) réapparait en Deus ex machina… La livraison du matériel est prévue pour ce vendredi 13 (encore un signe funeste !) janvier 2023. En route vers un happy-end ? Vous n’y pensez pas ! La vendeuse de … me contacte par téléphone pour l’annuler, la conditionnant au règlement intégral de la facture. Il me souvient : Julien Courbet…, la règle d’Or de Me Noachovitch… (cf. le Tell me du même P. Boulez inaugural…). Le règlement intégral avant livraison du matériel et finition des travaux ? la dernière chose à faire, sans parler des aspects frauduleux…
J’en viens à la raison de ce courrier (raison ? sans doute un renversement d'une pulsion en son contraire, comme disent les psychanalystes, dans ce magma becketto-ionesco-kafkaïen) : mon expérience d’expert auprès des tribunaux m’a appris la fréquence des cas où les responsables hiérarchiques ignoraient les errements de leurs subordonnés. Alors peut-être les ignoriez-vous ? Impossible si vous avez poursuivi la lecture de ce courrier jusqu’à ce stade. A moins que… Je m’égare et crains que le contraire mérite la qualification de complicité. Sinon, par déformation professionnelle, j’épèlerai cette fois les préjudices :
• Frais de logement et/ou de véhicule adapté (sans plus !) : indus.
• Déficit fonctionnel temporaire de 100%, par la faute de LEROY MERLIN.
• Importance des souffrances endurées : assurément excessive !
• Dommage esthétique temporaire (temporaire ? vraiment ? est-ce possible ?) de 7/7.
• Existence d’un préjudice d'agrément : et comment !

Dans l’attente de vous lire, sinon d’agir, je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

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Episode suivant:

J'ai attendu hier de 13h à 19h05 dans un appartement non chauffé (et sans internet) puisque, entre temps, j'avais - enfin - reçu 2 SMS informant d'une livraison! Le 1er indiquait comme période de livraison le 16/1 de de 13h07 à 15h07 (sic), le second (le lendemain) le 16/1 de 13h à 19h. Je n'avais pas pris la précaution de prendre de quoi m'occuper... heureusement, dans les livres déjà déménagés, j'ai relu qq pages de "L'art du combat aux échecs" (Bronstein, officiellement).
Contact pris avec le service pose ce matin, c'est normal! Ma banque n'a pas fait le nécessaire. Pourtant sa collègue me l'avait expliqué.
En prime, elle m'a qualifié de "débile".
J'aurais dû lire le forum d'UFC Que Choisir avant... el lire "L'art du combat contre les entreprises malhonnêtes (dans tous les sens du terme)". Et les pouvoirs publics ferment les yeux sur de telles pratiques (cf. les exhortations répétées et justifiées de J. Courbet)