Bonjour,
Le 31 avril 2016, j'ai signé un bail de 3 ans avec tacite reconduction, avec une mairie. Il serait de 6 ans au regard de la loi puisque personne morale. Une clause spécifie qu'aucun diagnostique ne serait joint au bail et que la clause serait acceptée par les deux parties prenantes. Le proprio connaissait les problèmes que nous allions vivre. Nous découvrons la présence de poutres traitées contre les termites, mais rognées. L'appart n'est pas du tout isolé par endroit. Au plus il y a 5cm d'isolant. Une pièce sous le toit est invivable. 55 degrés l'été à 10 degrés l'hiver, 1cm d'isolant.
En 2023 des petits travaux que le proprio laissait de coté m'ont obligé à le relancer. En réponse, il m'a affirmé que mon bail avait pris fin, alors que c'est bien entendu faux. Quelques mois après, la facture de gaz a été multiplié par 5 dans la foulée. 3900 euros l'année pour 79m2. Malgré mes demandes, le proprio ne fournit pas de justificatifs, ni de récapitulatifs de charges. La répartition n'est pas calculée correctement et le proprio ne corrige pas l'erreur malgré 2 RAR laissés lettres mortes. Sauf à me préciser que les travaux d'isolation nécessitent mon départ en fin de bail en 2028. Isoler le toit n'impose aucunement notre départ.
Mes questions:
- L'absence de DPE à cette date rend-il l'appartement tacitement insalubre ? Si oui, que puis-je en obtenir ?
- Aucun doute sur le fait que le proprio connaissait les problèmes. Les anciens locataires successifs sont tous partis du fait de l'inconfort. Leurs témoignages + la clause suffirait-il à prouver une forme de dol ? Est-ce bien un dol?
- La loi du 22 aout 2021 ne s'applique qu'aux reconductions post aout 2022 pour ce qui est du gel des loyers etc..., dans mon cas, mon bail est reconduit au premier mai 2022. CQFD : Tchitchi. Cette loi me protège-t-elle sur d'autres points, hors cette notion de dates ?
- L'absence d'une certaine jouissance normale de cette location me permet-elle d'espérer une indemnisation ?
merci de vos réponses