Bonjour,
Voici encore un retour d’expérience sur le SAV de la Maison de la Literie de Saint-Jean-de-Védas (Hérault).
Aujourd’hui ma conviction est que la politique de ces enseignes est uniquement de vendre au mépris des droits du consommateur en misant que ce dernier les connaît mal ou n’osera pas s’engager dans une procédure trop longue.
En janvier 2021, j’achète un matelas à ressorts ensachés « Præsidium », modèle « Napoli » en 180x200cm au prix de 2568.00 euros.
Après seulement 4 semaines d’utilisation sur un sommier neuf et en bon état, le matelas s’est déjà anormalement déformé.
Je signale à plusieurs reprises le problème au vendeur (mail et message téléphonique) mais celui-ci reste muet.
Le matelas, qui ne reprend plus sa forme initiale, devient vite une paillasse faite de creux et de bosses. Nous y dormons de plus en plus mal et en avril je fais une demande de remplacement du produit en invoquant la garantie légale de défaut de conformité : le courrier recommandé avec accusé de réception me sera retourné sans avoir été retiré.
Bientôt il ne nous est plus possible de dormir correctement sur un matelas complètement défoncé et je dois me résoudre à le changer.
Un mois après la première mise en demeure, je demande donc par LRAR l’annulation du contrat de vente, la reprise du matelas et le remboursement de la somme versée pour son achat.
Quelques jours passent, et la Maison de la Literie commence doucement à se réveiller : coup de fil surprise d’un livreur indépendant qui, sans explication, veut passer le lendemain me remettre un matelas !
Je refuse (de toute façon je ne suis pas disponible) et demande qu’un représentant de l’enseigne daigne au moins prendre contact avec moi.
Ce que finit par faire le gérant, m’informant qu’ayant dû fermer son magasin pendant le confinement il n’a pu prendre en compte ma demande que tardivement : je doute pourtant que l’état d’urgence sanitaire ait légalement exonéré les commerçants de leurs devoirs envers les consommateurs quand bien même ils ne pouvaient plus recevoir leurs clients (?).
Résumé de la discussion :
- « Voilà, je vous propose d’échanger votre matelas. »
- « Merci mais on n’en a plus besoin, j’ai déjà dû le remplacer pour pouvoir dormir. C’est pourquoi je demande son remboursement. »
- « Négatif, là je suis au max. Au revoir. »
Nous sommes mi-juin.
Je vais tenter une résolution amiable du litige via une conciliation ou une médiation sur la base du simple remboursement du matelas.
En cas d’échec, convaincu de mon bon droit, je saisirai le juge et demanderai le remboursement plus des dommages et intérêts pour les différents préjudices subis.
Aujourd’hui j’ai tout mon temps.
Alors avant de signer un bon de commande chez la Maison de la Literie, en tout cas chez la Maison de la Literie de Saint-Jean-de-Védas (il est facile de retrouver les autres enseignes gérées par le même individu dans l’Hérault, la Drôme, le Rhône…), bercés par les belles paroles de vendeurs incompétents et peu scrupuleux, prenez au moins quelques minutes pour envisager un éventuel passage par leur case SAV.
M4rtinet