Bonjour EB JM,
La lecture du contrat faite par le précédent intervenant est intéressante mais erronée et ne répond pas à votre question portant sur le bien fondé du refus de l’assureur de votre fils.
En effet, vous nous avez bien confirmé que l’assureur a refusé au motif que: « l’auteur du vandalisme est connu » et non au motif que: « les dommages ne sont pas à l’intérieur de l’habitation ».
Or, comme je l’ai expliqué ci-dessus: il n’existe pas d’exclusion concernant la connaissance de l’identité du tiers = le refus de l’assureur est donc mal fondé.
De plus, le contrat rappelle clairement page 72 que la dégradation ou la destruction de tout dispositif de fermeture ou de tout élément de clos et de couvert des bâtiments assurés, permet à elle seule de caractériser la tentative de vol. Or ces détériorations causées à l’habitation assurée suite à la tentative de vol sont bien couvertes, même si elles ne concerne pas des biens intérieurs (page 19).
Les dommages de fils de fils sont donc bien couverts par son assureur, la MAAF.
Concernant cette affirmation que le précédent intervenant ne cesse de marteler: « je maintiens que votre fils qui n'a pas introduit un tiers chez lui n'est pas tenu à la réparation de ces dommages » > il serait bon que vous puissiez rappeler à ce membre que tout le monde est d’accord sur ce point, mais qu’il ne s’agit tout simplement pas de votre question initiale qui porte simplement sur la mobilisation de l’assureur de votre fils (et non sur l’absence de responsabilité de ce dernier).
Ses interventions ayant je pense simplement pour effet de vous perdre.
Concernant la responsabilité du bailleur de votre fils ou de son assureur qui vous est présenté comme la solution salvatrice = comme j’ai pu l’expliquer précédemment: l’article 1725 du Code Civil empêche formellement cette faculté.
La cour de cassation, pour un cas similaire, a clairement confirmé qu’il était impossible de recourir contre le bailleur pour cette raison : Cour de cassation, civile, Chambre civile 3, 2 février 2011, 09-72.874
Concernant une potentielle garantie de l’assureur du bailleur pour les dommages: elle est quasiment certaine (tout comme pour l’assureur de votre fils), mais s’agissant d’une garantie de « chose » et non de « responsabilité », vous n’avez pas la faculté de l’actionner directement car votre fils n’est pas le souscripteur du contrat d’assurance de son bailleur (également et récemment rappelé par la cour de cassation).
Je vous renvoie donc vers mes précédents commentaires et vous invite à éviter ceux qui vous dirige vers des impasses.
Cdt,