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AXA PROBLEME DE REMBOURSEMENT SINISTRE PAS DE MEDIATEUR ??

alarme
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AXA PROBLEME DE REMBOURSEMENT SINISTRE PAS DE MEDIATEUR ??

Messagepar alarme » 17 juil. 2014, 19:21

Bonjour ,

Je me vois dans l'obligation par ce courrier , de vous faire réagir et d'intervenir dans l'étude de mon dossier en espérant trouver un compromis avec mon assureur avant toutes procédure judiciaire .

En effet le 25 OCTOBRE 2013 , mon fils de 8 ans et moi même avons été victime d'un accident de la route ,

plus précisément , en voici le récit:

un couple a vive allure n'observe pas l'arrêt prévue par un signal tricolore "feu rouge" et fonce tout droit sur nous en nous projetant contre un mur .....

Je vous laisse imaginer la violence d'un tel impact et le choc physique et moral subi... Et Mon enfant de 8 ans et moi, gardons encore les séquelles de cet collision a ce jour...
Le couple en question, ayant immédiatement au sortir de la voiture reconnu son erreur de conduite du a une dispute conjugal et le chahut des enfants a l'arrière ,entraînant son inattention et son manque de vigilance .

Les dégâts sont nombreux néanmoins,
Pas de mort, cela aurait été irréparable... pour autant les dégâts matériels sont lourds, mais pas d'inquiétude, ce sera a l'assurance d'intervenir et de prendre la suite des choses et de jouer son rôle ...


Le véhicule une Fiat Uno Turbo ie de 1990 avec seulement 120 000 kilomètres et entièrement restaurer ,

celui-ci ne faisait l'objet d'aucune tache de rouille " véhicule très très rare et très dur a trouver en France surtout dans un état

irréprochable " vous pourrait constater les photos qui parlent d'elle même .

Mon fils et moi avons été transporter par les pompiers de Gennevilliers lieu de l'accident vers le centre Hospitalier d'Argenteuil .

Tandis que le véhicule a été remorquer a la fourrière de Gennevilliers par les soins de la Police laissé sur place .

En attendant le constat de police le véhicule est resté en fourrière , donc des frais de gardiennage se sont accumuler .

après plusieurs relance sans réponse , mon assureur me confie un beau matin que c'est mon véhicule et que si je le voulais de nouveau dans l'avancement du dossier, il fallait que j'aille payer et sortir le véhicule de la fourrière a ma charge sinon pas d'expertise donc pas de remboursement .

Wahooouu !! l'alerte est donnée, je cours de ce pas donc, a la fourrière demander le montant a payer pour la restitution de mon véhicule ,

la somme s'élève a plus de 1000 euros , je vais donc emprunter 1000 euros pour sortir la voiture qui été censée être dans les

locaux de la société SN-CDR , a mon retour et a la grande surprise de tous , le véhicule a disparu . "Ils m'ont pourtant certifié

quelques heures plutôt que le véhicule était bien sur leur parc et que je restais redevable des frais de gardiennage et de

remorquage" Soit plus de 1000 euros.

J'en avise aussitôt le commissariat de Gennevilliers qui me confirme que la Fiat Uno est bien a la fourrière et qu 'elle

n'a en aucun cas fait l'objet d'une expertise et encore moins d'une demande de destruction "Monsieur Fievier qui apparemment lui

seul ordonne les destructions et les demandes d'expertise prend son téléphone et contacte la société SN CDR, demandant des explications ,ceux la confirment qu ils ont commis une faute professionnel qui est très grave et qu ils se chargent de me rembourser mon bien " j'ai réclamer un papier écrit qui m'a été établit le 12 FEVRIER 2014 reconnaissant leur fautes et

s'engageant a rembourser celui ci . " soit après de longues semaines d'attente et de relance leur expert estime la valeur du

véhicule a 5000 euros , mais puisqu'elle était accidenté ce sera 100 euros "

Je transmets tout cela a mon assureur afin qu il me conseil quoi faire , celle-ci me répond que je n'ai pas souscrit a l'assistance

juridique donc tout cela ne sert a rien . On a plus qu'a procéder a une estimation sur photos .

Profitant de cette situation ou le véhicule n'existe plus, la valeur de mon véhicule se voit diviser au moins par deux , soit 3500 euros.

Je contestes bien évidement cette décision a quoi l'expert me répond qu'il veuille bien revoir la valeur a la hausse de celui ci , et ce, a condition que je lui fournisses des offres plus élevées dans le marché Automobiles, chose que j'ai bien évidement fait .

Après de longues semaines d'attente et de relance toujours pas de nouvelles, la compagnie et le cabinet d'expert qui n'apprécient

plus du tout, mes multiples appels et réclamations dont ma conseillère Mme Ta..a Fer..er qui me répond a chaque réclamation, qu'elle n'en sait pas plus que moi ," je transmets a la compagnie et je vous rappels " c'est cette réponse a quoi j'ai eu droit a chacun de mes appels , en attendant vainement ce rappel pendant plusieurs jours , je relance mais tout mes appels n'aboutissent a rien . Elle ne veux même plus répondre depuis que je lui ai demander les coordonnées du médiateur qu'elle n'a pas été capable de me fournir ; je vous laisse deviner quelle a été sa réponse "euuuuh je ne sais pas je me renseigne et vous rappel" chose qu'elle ne fera pas bien-sur .

C'est dans ces conditions, et c'est pour cela , que j'attire vivement votre attention et compte sur votre impartialité et votre professionnalisme, pour trouver une solution a ce qu'on me rembourse la vrais valeur de mon véhicule .

Vous trouverez en pièces jointes les élément nécessaires dont le rapport d'expertise qui estime la valeur a 3500 euros et reste a

votre disposition pour toutes informations complémentaire .

Dans l'attente de vous lire , veuillez agréer mes Salutations les plus sincères .


[Message modéré]
Modifié en dernier par Modérateur QC le 10 avr. 2015, 09:03, modifié 1 fois.
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Pauline Quali axa
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Re: AXA PROBLEME DE REMBOURSEMENT SINISTRE PAS DE MEDIATEUR

Messagepar Pauline Quali axa » 18 juil. 2014, 14:01

Bonjour alarme,

Je suis Dominique du service Qualité AXA France et votre message m'interpelle.

J'ai demandé l’intervention du modérateur afin que les coordonnées de notre agent général soient supprimées.
Vous ne pouvez en effet divulguer des renseignements personnels sur un blog ou un forum, ce qui rend possible l’envoi de propos illicites à une personne en particulier (article 9 du code civil sur le respect de la Vie Privée).

J'ai également sollicité le retrait de votre n° de contrat et d'immatriculation de votre véhicule, informations qui vous exposent aussi.

En ce qui concerne l'estimation de votre véhicule que vous contestez, j'ai demandé à notre Direction Relations Clientèle de reprendre la gestion de votre dossier.
Vous serez contacté dans les plus brefs délais.

Sachez que vous pouvez me joindre via la messagerie privée des forums Droit Finances et Experatoo, sites sur lesquels vous êtes également intervenu.

Cordialement
Dominique R.
Qualité AXA France


Que faire en cas de litige ?

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Re: AXA PROBLEME DE REMBOURSEMENT SINISTRE PAS DE MEDIATEUR

Messagepar alarme » 18 juil. 2014, 15:13

Bonjour monsieur domeneque ,
Demandez ce que vous voulez et retirer ce que vous désirez mais cela ne changera rien au comportement de la sociéte AXA pour laquelle d'ailleurs vous intervenez ,
AXA les rois de faire attendre ses clients jusqu'à accepter la misérable somme proposée .Fini votre manège ! montrez votre vrais visage en repondant sincerement a ma question
Pourquoi AXA dans un sinistre ou on est en aucun cas responsable et qui ne va débourser de sa poche aucuns centimes car c'est censé être la MACIF ,
assurance des responsable de l'accident ????????????
C'est toujours le même cinema on vous estime votre vehicule au plus bas et ensuite on vous use par le Temps ,a vous de justifier des factures ,
et même avec 6000euros de factures au cours des 2 dernieres années ,l'expert vous répondra qu'il ne peut pas rajouter plus que 500euros ,j'ai les preuves de tout ce que je vous avance et je vais poster tout cela dans un autre sujet qui sera intitulé Litige Allianz cherche la faille que vous avez pu commettre en remplissant votre constat a l'amiable ,il faut arreter de faire croire a tout le monde qu'en cas de sinistre vous allez vous battre pour nos droits ,sa suffit !
arrêtez de nous prendre pour des c... .

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Re: AXA PROBLEME DE REMBOURSEMENT SINISTRE PAS DE MEDIATEUR

Messagepar alarme » 25 juil. 2014, 14:01

Bonjour a tous ,

Voici un peu de lecture bénéfique pour les litiges avec votre assureur ,

en ce qui concerne mon litige avec Allianz mon prochain post ,j'ai pu trouver d'exelente réponse a un problème comme ,

Partage de responsabilité

- Ce que les assureurs s'autorisent
« Nous vous confirmons nos précédentes correspondances, à savoir que votre responsabilité est engagée à 50 %. En effet, les versions sont contradictoires et aucun élément du recto du constat amiable ne permet d'attribuer la responsabilité à l'un ou à l'autre des conducteurs. Vos dommages s'élevant à 12 496 F vous recevrez donc prochainement 50 % de cette somme. »

- Ce qu'en pense Que Choisir
Même si ce genre de courrier est classique, banal et ordinaire, l'assureur a tout faux ! Car s'il existe effectivement des situations où, au vu des éléments d'appréciation du sinistre, une faute peut être retenue chez chacun des deux automobilistes, entraînant un légitime partage des responsabilités, ce n'est pas le cas ici. En termes juridiques, cette situation se traduit par une responsabilité pleine et entière de chacun pour les dommages causés à l'autre (article 1384 du code civil et article 4 de la loi Badinter, qui parle « d'implication réciproque »). Il ne s'agit donc pas d'un 50/50 mais bel et bien d'un 100/100 qui devrait se traduire par une indemnisation intégrale, qu'elle vienne de son assureur ou de celui de la partie adverse.
Et c'est là que le bât blesse. Car cette réponse n'est dictée ni par l'incompétence, ni par la mauvaise foi, mais simplement par application abusive de la convention IRSA (Indemnisation règlement des sinistres automobiles) et de son titre V, l'IDA (Indemnisation directe de l'assuré), qui régissent, en un vaste pacte de non-agression, les rapports entre assureurs. Ainsi, en cas de désaccord sur les circonstances de l'accident, la convention prévoit : « En l'absence d'éléments permettant de déterminer lequel des deux conducteurs donne une version exacte des faits, les assureurs doivent déterminer la part de responsabilité imputable à chacun, par référence à un cas de barème. Si les deux versions conduisent à des solutions différentes, la responsabilité est partagée par moitié » Et elle spécifie également que le cumul des responsabilités ne peut jamais excéder 100 % (alors que dans notre cas, il arrive à 200 %).
Seul problème : il s'agit d'un accord interne aux sociétés d'assurances, qui ne peut en aucun cas être opposable à l'assuré. Celui-ci bénéficie toujours de la garantie protection juridique (autrefois appelée défense et recours) prévoyant qu'un assureur doit soit défendre son assuré contre la partie adverse, soit exercer un recours contre elle, ou encore mener conjointement ces deux actions. En bref : si votre assureur ne veut pas attaquer l'assurance adverse alors que le droit pourrait pencher en votre faveur, il doit vous considérer comme non responsable. Et payer.

- Comment contre-attaquer

Avant de contester la décision prise par votre assureur, vérifiez qu'il oppose bien une responsabilité partagée par moitié pour circonstances indéterminées ou parce que les versions des faits, telles qu'elles sont exposées dans le constat amiable, sont contradictoires.
Mais, même dans ce cas, mieux vaut ne pas se précipiter... et sortir sa calculette. En effet, suivant la somme en jeu et l'étendue de la couverture souscrite, l'assuré aura intérêt soit à faire prévaloir le droit commun soit, au contraire, à se satisfaire de la règle conventionnelle. D'une manière générale, dans le cas d'une couverture « tous risques », la solution du 50/50 est préférable. En revanche, s'il est couvert au tiers, l'assuré a presque toujours intérêt à rechercher le 100/100.
Prenons l'exemple de deux automobilistes impliqués dans un accident où les responsabilités ne sont pas définies, et qui se solde par des dommages s'élevant à 10 000 F par véhicule.
Moyennant une prime annuelle de 8 000 F, Mme D. est assurée tous risques avec franchise de 1 000 F. Pour tout accident subi, qu'elle en soit responsable ou non, son assureur s'engage donc à lui régler les dommages subis, déduction faite de 1 000 F.
Si elle choisit la solution 100/100 (droit commun), l'assureur lui règle 9 000 F au titre de la garantie contractuelle et il présente un recours de 1 000 F contre son adversaire. À l'issue de ce recours, Mme D, est intégralement indemnisée. Mais elle est aussi considérée comme pleinement responsable de l'accident - au même titre que son adversaire - et doit supporter un malus plein (disons 25 % pour simplifier). Surcoût de 1a prime : 2 000 F.
Avec la solution 50/50, l'assureur règle 9 000 F de sa poche au titre de la garantie contractuelle qui fonctionne indépendamment des responsabilités éventuelles. Il règle également, toujours de sa poche mais pour le compte de son adversaire, une demi-franchise, soit 500 F. Mme D. percevra donc que 9 500 F, mais seul un demi-malus lui sera applicable (12, 5 %, toujours pour simplifier). Surcoût de la prime : 1 000 F.
Mme D. a donc intérêt à laisser l'assureur faire sa petite cuisine plutôt que de revendiquer l'application du droit commun, car cela lui coûtera au total, 500 F de plus.
M. F., lui, est assuré au « tiers simple », c'est-à-dire uniquement pour les dommages causés aux autres. Le montant de sa prime est de 3 000 F par an.
La solution 100/100 (droit commun) lui permet, grâce au recours effectué par son assureur auprès de la partie adverse, de récupérer l'intégralité des 10 000 F dépensés pour remettre en étai son véhicule. En contrepartie, il doit supporter un malus plein, soit 750 F. Avec la solution 50/50, il gagne un demi-rnalus (375 F), mais ne récupère que 5 000 F. Même en tenant compte du temps nécessaire à la reconstitution de son bonus, M. F. sera largement gagnant en exigeant l'application du droit commun.

Pour ce faire, voici le modèle de lettre à expédier en recommandé avec accusé de réception à son assureur :

« Suite au sinistre référencé ci-dessus, vous m'opposez une responsabilité partagée par moitié, au motif que vous ne parvenez pas à établir les responsabilités.
Pour ce qui me concerne, j'observe que, dans un tel cas de figure, la solution juridique aboutit à une réparation intégrale de part et d'autre, sur le fondement notamment, de la loi Badinter : chacun est ici pleinement responsable des dommages causés à autrui.
En conséquence je vous serais reconnaissant de bien vouloir réexaminer mon dossier dans un sens qui me soit favorable. »

Le coup de l'épave

Banale et exemplaire est l'histoire de M. B. Son conflit porte sur la classification en « épave » d'une voiture accidentée qui intervient lorsque, selon l'avis de l'expert, le coût des réparations excède la valeur du véhicule.
M. B. n'est pas responsable de l'accident dont il a été victime. Le coût des réparations s'élève à 14 120 F, alors que la valeur du véhicule, le jour du sinistre, est estimée à 11 490 F. L'expert classe le véhicule en épave et l'assurance propose donc une indemnité limitée à ce montant, alors que M. B. insiste pour une remise en état complète de sa voiture.
Arguments de l'assureur : « Suite à votre dernière correspondance, nous vous confirmons notre position. En effet, notre contrat prévoit expressément un plafonnement de la garantie à valeur de dire d'expert. Cette disposition est par ailleurs parfaitement conforme aux exigences posées par le code des assurances: l'article L. 121-1 dispose en effet que l'indemnité due par l'assureur à l'assuré ne peut dépasser le montant de la valeur de la chose assurée au montant du sinistre. »

- Ce qu'en pense Que Choisir

Celle réponse est doublement déloyale et contraire à ce que décident les tribunaux en pareil cas (Voir jurisprudence) . S'il est vrai que la référence plafond à la valeur à dire d'expert figure bien au contrat, elle ne sert qu'à mettre en oeuvre et régler une garantie « tous risques ». Or, il s'agit là encore de la gestion du recours contre le tiers responsable. Une fois de plus, une application abusive du mécanisme conventionnel IDA-IRSA explique le comportement de l'assureur qui s'interdit d'effectuer tout recours... et fait croire à l'assuré que le droit est contre lui.
Car le deuxième argument, faisant allusion au « principe indemnitaire » selon lequel la perception d'une indemnité ne saurait être source d'enrichissement ou de bénéfice pour l'assuré, est tout aussi spécieux. Outre le fait que l'assureur se garde bien de préciser le sens du terme valeur (valeur à neuf, valeur vénale ou valeur d'usage ?), ce principe ne fait pas obstacle à la pleine remise en état du patrimoine endommagé. Ce n'est pas faire un bénéfice que d'être pleinement réparé de son préjudice ! Les tribunaux l'ont d'ailleurs toujours confirmé, tout comme la chambre criminelle de la cour de cassation, qui estime que le propre de la responsabilité civile est de rétablir l'équilibre détruit par le dommage et de replacer la victime dans la situation où elle se serait trouvée si l'acte dommageable n'avait pas été commis (Cass. civ. 2. ch., 28.10.54, La Gazette du Palais, 1955, 1, 10.)
Seule divergence d'appréciation, celle introduite par la 2e chambre civile de la cour de cassation, qui considère en général qu'il n'y a lieu d'accorder le remboursement intégral des coûts de réparation que si l'indemnité proposée par l'assureur ne permet pas de retrouver un véhicule semblable sur le marché régional de l'occasion (Cass. civ. 2e ch. 12.02.75, La jurisp. auto. n° 419, mars 1976. Dans le même sens, cour d'appel de Douai, 16.02.79, La Gazette du Palais, 1979). Remboursement à l'identique (position de la 2e chambre civile) ou remboursement intégral (position de la chambre criminelle - Cass. crim., 17.12.63, Dalloz-Sirey, 1970, 190 - et de la plupart des tribunaux d'instance et de grande instance) : quelle que soit la formule adoptée, elle aboutit presque toujours à accorder une somme plus importante que celle proposée par les assureurs.

- Comment contre-attaquer
Face à la mauvaise foi manifeste de son assureur, M. B, a fait appel à une union locale de l'UFC-Que choisir, qui lui a conseillé de saisir le tribunal d'instance en attaquant l'assurance de la partie adverse, exerçant ainsi le recours que son propre assureur s'interdit de faire (sans par ailleurs compenser sur ses propres deniers). Le juge a donné raison à M. B., condamnant son adversaire à payer l'intégralité des frais de réparation, plus 1 500 F d'indemnisation pour privation de l'usage du véhicule.
Avant d'en arriver là, une lettre recommandée avec accusé de réception suffira peut-être à faire plier un assureur récalcitrant.

Dommages matériels indirects

- Ce que les assureurs s'autorisent
M. H. a eu un accident avec la voiture dans laquelle il transportait du matériel photographique qui a été endommagé, Le coût des réparations et de 800 F. Il a été établi qu'il n'était nullement responsable. Il bénéficie d'une garantie « dommages, tous accidents » couvrant les dommages matériels directs subis par le véhicule.
M. H. reçoit une proposition de règlement correspondant aux dégâts subis par la voiture mais s'étonne que son assureur reste muet quant à l'indemnisation du matériel photo. Réponse ; « Nous vous précisons que les frais réclamés ne peuvent faire l'objet d'un remboursement étant donné que le contrat exclut la prise en charge des dommages indirect (article X ou Y des conditions générales auto ). »

- Ce qu'en pense Que choisir
Alors qu'il sait pertinemment que son refus est infondé, l'assureur n'hésite pas à utiliser des manoeuvres dilatoires pour organiser la confusion. En l'occurrence, il confond sciemment les limites de la garantie contractuelle avec les mécanismes de mise en jeu de la responsabilité de l'adversaire. Eh oui ! Nous revoici dans le même cas de figure qu'aux chapitres précédents. Si l'assureur de M. H, peut légitimement limiter l'étendue de sa garantie aux seuls dommages matériels directs, en revanche, il doit - suivant les règles du droit de la responsabilité civile - mettre et oeuvre la garantie de protection juridique (clause défense-recours pour la quelle l'assuré a payé) et, donc, exercer un recours contre son adversaire afin d'obtenir réparation intégrale du préjudice subi.
Et, comme aux chapitres précédents, c'est une application abusive du système conventionnel IDA-IRSA qui est en cause, Car si l'article 401 de la convention stipule que les sociétés s'engagent à ne pas exercer entre elles de recours, ou à ne les exercer, pour certains préjudices matériels, qu'à partir d'une certaine somme en jeu, le même article 401 précise que l'assureur direct (en l'occurrence celui de M. H.) « doit faire son affaire personnelle des réclamations de ses assurés à raison de ces différents préjudices ».
En clair, cela signifie que l'assureur de M. H, doit régler sur ses fonds propres le montant auquel l'assuré pourrait prétendre en application des mécanismes du droit commun. On comprend qu'il ait tout intérêt à passer ce fait sous silence !

- Comment contre-attaquer

Les nombreux cas similaires dont nous avons connaissance montrant que les assureurs ne font jamais de telles propositions spontanément, il convient de leur rappeler quelques principes élémentaires.
M. H. a envoyé la lettre suivante à son assureur :

« Je vous rappelle que le dédommagement réclamé ne l'est pas au titre d'une garantie contractuelle, mais en application d'un recours qui doit aboutir puisque mon préjudice est clairement établi.
Si d'aventure, les mécanismes IDA-IRSA vous interdisaient la mise en cause de l'adversaire, il ne vous resterait plus qu'à me régler vous-même.
Dans l'hypothèse peu probable où vous persisteriez dans votre refus, je me verrais contraint d'assigner moi-même l'adversaire. Mon préjudice étant certain, fondé et prouvé, comme en fait foi la jurisprudence, le tribunal me donnera satisfaction. Dès lors l'assureur du responsable ne manquera pas de vous réclamer et le montant de la condamnation judiciaire et les frais et honoraires de procédure qui l'accompagnent en application de la convention IRSA »

Contraint et forcé, l'assureur a dû s'exécuter « j'ai pris connaissance de votre courrier et je regrette que nous ne puissions nous entendre (sic). Néanmoins, je suis disposé à vous régler une indemnité couvrant le préjudice que vous avez subi », répond-il à M. H. On notera, au passage, le caractère savoureux de la formule « je suis disposé », qui donne l'impression d'une faveur commerciale alors qu'il s'agit d'appliquer la loi.
L'épilogue de cette histoire authentique est admirable. Quelques mois après le sinistre, M. H. recevait une nouvelle missive recommandée lui notifiant la résiliation du contrat. « Cette décision résulte du comportement dont vous avez lait preuve lors du règlement de cette affaire » . Autrement dit : puisque vous avez eu raison d'exiger le règlement de ce qui vous était dû, nous vous mettons à la porte !
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Re: AXA PROBLEME DE REMBOURSEMENT SINISTRE PAS DE MEDIATEUR

Messagepar Simrou76 » 25 nov. 2014, 07:51

Alarme,

l'article que vous reproduisez ci dessus est excellent!

pourriez vous nous en donner la source (copier /coller du lien) ?
Merci,
Simrou

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Re: AXA PROBLEME DE REMBOURSEMENT SINISTRE PAS DE MEDIATEUR

Messagepar Simrou76 » 10 avr. 2015, 08:30

A défaut d'avoir la réponse, j'ai trouvé au moins ce lien pour l'article complet


http://www.adagio.com.fr/consomedia2000/consomed/FRDI0070.HTM

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allianz problème d'indemnisation

Messagepar Nadir » 21 juin 2017, 22:49

bonjour

le 21.05.2017 à 19 h 00 j'ai eu un sinistre concernant un vandalisme et un vol d'accessoire dans mon véhicule ainsi que les jantes et pneu préjudice 43000 euro sur ma BENTLEY CABRIOLET.

Etant assureur depuis 10 ans, je connais les procédures pour gerer ce sinistre, je fais la déclaration auprès D ALLIANZ après avoir fait le procès verbal, suite au passage de l'expert
BCA EXPERTISE un cabinet d'expertise en partenariat avec les compagnies d'assurances je suis bien placé pour le dire !!! ce dernier a expertisé mon véhicule, lors de ses recherches pour en connaitre la valeur il découvre que le 21.05 à 02 h 00 du matin, donc quelques heures avant mon sinistre, j'avais publié ma voiture sur le bon coin pour faire une étude de marché dans le cadre d'avoir le projet de faire de la location de véhicule avec. Cet expert dans le but de ne pas faire payer à la compagne mon sinistre, il a eu l'idée de soulever cette information à la compagnie dans le but de me créer une fausse déclaration contractuelle sur mes conditions d'assurances, car je suis assuré pour faire les trajets privée et professionnels.
La compagnie n'a pas hésité à m'envoyer un recommandée pour soulever l'article L 113-8 qui est la nullité du contrat pour fausse déclaration lors de ma souscription le 09.03.2017, car je me sert de mon véhicule pour faire des mariages, ils ont bien notifiés des mariages au pluriel.

J'appelles immédiatement la compagnie pour comprendre comment peuvent ils invoquer cette article ET CE MOTIF, alors que c'est une étude de marché que j'ai fait et que la photo sur le bon coin a été publiée quelques heurs avant le sinistre un dimanche. J'ai demandé à la conseillère quelle preuve elle peut avancer pour prouver ce motif, elle n'a pas essayé de me répondre, et me dit vous avez un avocat qu'il nous adresse un recommandée.

je lui informe que je suis assureur comme elle, que je connais parfaitement cet article, et que devant un tribunal c'est à l'assureur de prouver que j'ai fait de la location ce même jour où la photo a été publiéE avant qu'il soit immobilisé 8 heure après.

Je suis outré en tant qu'assuré et assureur qu'une compagnie comme ALLIANZ n'ont pas d'argument sérieux.

depuis le 21.05.2017 mon véhicule est immobilisé, j'ai du faire appel a des avocats ainsi que UFC QUE CHOISIR pour envoyer un recommandée à la compagnie pour me défendre.

Je suis entrain de mettre en oeuvre avec un journaliste et une chaîne de télé pour médiatiser mon affaire.

En tant que professionnel de l'assurance, quand j'écoute ma consœur d'allianz pour qui je boss en plus depuis 10 ans à vendre des contrats IARD, des contrats pour des grosses sociétés industrielles qui ose vous parler comme une petite personne vulnérable avec un ton condescendant cela me met en rage.

Je n'ai jamais eu ce genre de comportement quand un client m'appelles pour un mécontentement

mon affaire est à suivre, comme dit le slogan ALLIANZ avec vous que dans les bons moments après c'est le Z de ZERO !!!!! et le A de AU REVOIR !!!!!

SAV Allianz France
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Re: AXA PROBLEME DE REMBOURSEMENT SINISTRE PAS DE MEDIATEUR ??

Messagepar SAV Allianz France » 22 juin 2017, 09:43

Bonjour Nadir, Pourriez-vous svp m’adresser à l’aide de [email protected] l’ensemble de vos coordonnées (nom, prénom, adresse postale) ainsi que le numéro de contrat concerné et votre référence sinistre? Je souhaiterai faire parvenir votre demande très rapidement à l'équipe Réclamations pour examiner la situation et vous répondre. En vous remerciant. Attentivement, Jeanne

Nadir
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PROBLEME ALLIANZ EUROCOURTAGE

Messagepar Nadir » 27 juin 2017, 10:55

bonjour

je fais suite a l'alerte que je fais aux futurs clients qui souhaiteraient tomber dans le panneau de la publicité d' ALLIANZ avec vous de A à Z je vais vous démontrer la publicité mensongère dont je suis victime, d'autant plus étant assureur depuis 10 ans je sais de quoi je parle :

Allianz ne veut pas m'indemniser mon sinistre du 21.05.2017 sur un vandalisme de mon véhicule car en effet ce même jours quelques heures ce avant ce sinistre j'avais publié une photo de ma voiture pour faire une étude de marché dans l’éventualité si les demandes se manifesteraient d'ouvrir une société de location de voiture pour les mariages avec chauffeur.

BCA expertise non pas un cabinet indépendant mais le partenaire exclusif d ALLIANZ car ils viennent expertiser vos voitures non pas par impartialité mais par stratégie et recommandation de diminuer les frais de sinistre constaté pour avoir le bénéficie de faire d'autres expertises sur d'autres véhicule des clients victmes de sinsitre, et vous pouvez constater mes dire sur les différents forum et QUE CHOISIR ainsi que des temoignages anonymes d'expert qui explique comment procèdes les assurances avec ces cabinets d'expertise.

Enfin, pour revenir à mon problème, suite à cette photo publiée le 21.05.2017, la compagnie pour éviter de m'indemniser invoque l'article L 113.8 du code civil qui est la nullité pure et simple de mon contrat depuis son début comme s'il n'avait jamais existé et la prime encaissée est retenue en tant que dommages et intérêts.

Lors de mon appel aux services D ALLIANZ la conseillère du service indemnisation déséagréable au téléphone et surtout condescendante et incompétente, n'a pas pu me justifier concrètement a mes questions des lors où je lui ai soulevé de justifier comment peut elle m'informer de la fausse déclaration, de la faute intentionnelle et surtout de la mauvaise foi du client de ne pas avoir déclarer cette nouvelle activité qui n'existe pas ? elle a simplement répondu, je répondrais à votre avocat .

Mais cette dame oublie qu'un article de droit surtout celui ci demande des précisions et des preuves strictes, une simple photo pour une étude de marché n'est pas une preuve que je fais de la location, je suis dans mon droit de faire une étude de marché avec mon véhicule, il n'a jamais servi depuis ma souscription au 09.03 jusqu'au 21 mai à de la location. Mais ALLIANZ ne veut rien savoir, donc mon avocat ainsi que UFC que choisir ont agit et envoyés un recommandée de mise en demeure avant l'assignation.

je vous envoi la réponse d'allianz suite à mon intervention sur le forum : Vous allez constater leur efficacité, leur précision surtout venant d'une directrice de compagnie c'est honteux


Sinistre : AU2274977
Contrat : 29302396
Véhicule : BK-552-ZH
Client : AROUDJ NADIR

Date du sinistre : 21/05/2017

Monsieur,


J’ai pris connaissance avec attention de votre intervention du 21 juin 2017 sur le forum « Que Choisir » aux termes de laquelle vous contestez le bien fondé de la nullité de contrat soulevée à votre encontre concernant l’affaire référencée ci-dessus.
A l’examen des éléments de votre dossier, je vous informe maintenir la position retenue par mes services.



Conformément aux informations recueillies par l’expert, il n’est pas contestable que vous avez déposé une annonce en ligne sur le site d’annonces gratuites le boncoin.fr dans le cadre d’une activité de location véhicule.


Cette annonce ne peut en aucun cas être assimilée à une simple étude de marché.


Dès lors, je vous confirme les termes de notre lettre du 16 juin 2017 soulevant la nullité de votre contrat en application de l’article L113-8 du Code des Assurances.


Regrettant de ne pouvoir répondre favorablement,


Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.




XXXXXX


Directrice de l’Indemnisation Automobile

Direction Indemnisation Service Client



voilà cette photo est une preuve incontestable, je me demande si des services juridiques existent dans ces compagnies là, et ayant des connaissances auprès de cette compagnie à la délégation de marseille ils ont étaient choqués de la facilité de la compagnie à invoquer cette article alors qu'aucune preuve de location a été démontré, ils auront du mal d'ailleurs vue que c'était un projet non réalisé.

le but de mon intervention c 'est simplement de vous avertir en tant qu’assureur et assuré de ne pas adhérer chez ALLIANZ,ils préfèrent se ruiner à faire des publicités de la communication a gogo grâce a nos cotisations, mais le jour où le sinistre se présente, vous recevez des courriels comme celui ci au dessus.

j'ai rdv très prochainement avec une journaliste de la PROVENCE (journal local de marseille )pour parler de mon sinistre de 43 000 euro

ALLIANZ pense gagner la bataille, mais ils ne savent pas que je ne vais pas me laisser faire et surtout quand je suis de BONNE FOI !!!, je peux prouver si demande nous sommes en justice les quelques kilomètres que j'ai fait depuis mon adhésion au 09.03.2017 au 21.05.2017, j'ai en possession une facture de révision au 09.03.2017 ca tombe bien c'est le jour où je suis adhérent chez ALLIANZ cette facture y figure le kilométrage et depuis cette facture à la date de sinistres quelques kilométres me sépare donc la compagnie devant le tribunal devra prouver de leur bonne foi sur cet article vicieux qui ont voulu m infliger pour ne pas payer.

A Très vite pour vous informer de la suite, je vous dirait la date de publication sur le journal de mon histoire.


UN assuré de bonne foi ne mérite pas l'injustice, et mon litige doit le prouver

a bientot

SAV Allianz France
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Re: AXA PROBLEME DE REMBOURSEMENT SINISTRE PAS DE MEDIATEUR ??

Messagepar SAV Allianz France » 28 juin 2017, 10:20

Bonjour Nadir, Je transmets votre message à l'équipe Réclamations qui a pris en charge votre dossier. Vous pouvez les joindre directement via l'adresse [email protected]. Attentivement, Jeanne

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