Messagepar justedroit » 28 nov. 2024, 11:36
Le vice de consentement va jusqu'à la possible annulation de la vente ; vous comprenez qu'il s'agit-là de l'extrême.
Avant cette éventualité peu probable, la procédure consiste :
- A L'arrêt total de démolition ou de travaux si infimes soient-ils.
- A l'estimation des travaux de rénovation sur devis entreprises (au moins 2).
- A une expertise par expert du bâtiment et non par un Commissaire de justice.
Cette expertise non seulement constate mais doit DIRE aussi, l'existence du DOL (il doit être prouvé).
A cet effet, rapprochez-vous de votre assurance habitation lui demandant de missionner un expert, afin d'une part, de déterminer si les travaux des entreprises sont bien en regard des désordres du bien acquit récemment, et d'autre part, de prononcer l'existence du Dol avant son acquisition.
Une fois fait, vous devez vous adresser une LRAR gardant copie à votre vendeur, lui relatant les FAITS, lui joignant copies de toutes les pièces précitées pour enfin, faire votre demande d'indemnisation.
Celle-ci en regard des frais à engager peut-être sévère ou faire preuve de tentative de conciliation au sens où, vous convenez prendre une partie du montant des travaux à votre charge, le chiffrant.
Et sans manifestation de la part de votre vendeur sous un délai raisonnable de 30 jours, votre droit à une procédure judiciaire ne sera pas critiquable.