Messagepar joma74fr » 24 mai 2012, 21:30
En théorie une autorisation de prélèvment bancaire doit être effectuée grâce à un document écrit que le client remet à sa banque (mandatée pour agir au nom du débiteur dont elle gère le compte courant) et à son créancier (le fournisseur de services/biens).
Des créanciers très connus des banques (EDF, France Télécom, GDF, etc) sont souvent supposés dignes de confiance de fait. Cependant rien n'oblige le client/débiteur à accepter cette facilité entre banque et créancier qui est en contradiction avec les droits du débiteur/client. A chacun de décider ce qu'il préfère : simple comme un coup de fil ou formalisme administratif plus protecteur.
J'ajoute qu'une autorisation de prélèvement automatique n'est pas si "automatique" que cela : un client a le droit de contester une facture (et de refuser de la payer, ce qu'il ne faut pas faire avec le Trésor Public) et de faire opposition avant ou après un prélèvement (sous condition de délai) auprès de sa banque. Un client a le droit de supprimer une autorisation de prélèvement auprès de sa banque après en avoir avisé son créancier.