Messagepar justedroit » 01 avr. 2019, 08:34
Bonjour Alex,
Il semblerait que l'assureur adverse n'a pas adhéré à la convention IRSA (Indemnisation Règlement des Sinistres Automobiles) qui réglemente les rapports entre assureurs et qui dans le cadre de la procédure IDA permet à l'assureur de l'assuré lésé de l'indemniser rapidement aux réparations, et ce n'est qu'après que ce dernier peut exercer un recours en regard d'un barème de responsabilités.
Mais ce qui précède n'est pas l'affaire de l'assuré qui n'est pas partie à cette convention et qui dés lors, ne lui est pas opposable au sens du premier alinéa de l'article 1199 du Code civil (droit commun) :
« Le contrat ne crée d'obligations qu'entre les parties ».
Et celui de l'article 1103 du même Code qui spécifie que :
« Les contrats légalement formés tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faits » ;
Ce sont donc les termes de votre contrat d'assurance auto qui règlementent la gestion du dit-sinistre.
Autrement dit, à votre égard, votre assureur n'a pas à attendre de son confrère son accord sur la reconnaissance de la responsabilité pleine et entière de son assuré pour régler ce sinistre dès lors, qu'un constat amiable est en mesure de le démontrer et de l'attester.
Par ailleurs, généralement, à la suite d'un sinistre, l'assureur du lésé diligente un expert pour évaluer le montant des dommages matériels subis, et doit dans un délai de 3 mois vous proposer à dires d'expert, le montant de votre indemnisation (réparation), ce qui malheureusement n'est pas toujours le cas.
Je vous suggère d'adresser une LRAR factuelle au service Assurés/Consommateurs lié au siège de l'assureur lui demandant de vous autoriser maintenant à réparer votre véhicule selon qu'il a été ou pas expertisé, vous conformant aux dispositions de votre contrat à ce sujet en citant la clause, vous appuyant sur les articles Loi précités les lui rappelant.
Cordialement.