Messagepar mlb28190 » 04 mars 2019, 18:00
Bonjour,
Je fais suite aux précédents témoignages sur INTERRENT, filiale d'EUROPCAR. Nous avons été pour notre part victime d'une vente forcée d'assurance par l'agence INTERRENT située à l'aéroport de PUNTA CANA, à notre arrivée en République Dominicaine.
Nous avions loué avant notre départ, en ligne, un véhicule pour 15 jours auprès d'INTERRENT, par l'intermédiaire du site RENTALCARS. Les dominicains étant réputés pour leur sens du Code de la route pour le moins particulier, nous avions suivi le conseil de RENTALCARS de souscrire par leur intermédiaire à une assurance complète.
Au moment de retirer notre véhicule à notre sortie de l'avion (il était 21h, après 9 heures de vol), la personne de l'agence nous annonce que n'ayant avec nous qu'une carte de débit, et non pas une carte de crédit, elle ne peut bloquer sur notre compte les 800 euros de caution pour le véhicule, et qu'il nous faut souscrire, pour régler le problème, à l'assurance vendue par INTERRENT.
Nous répondons que nous refusons cette souscription puisque :
- nous avons déjà souscrit à une assurance complète auprès de RENTALCAR (par ailleurs 2 fois moins chère que celle "proposée" par INTERRENT)
- la carte de débit est un faux problème, puisque nous les autorisons à prélever les 800 euros de caution et à nous les restituer au retour du véhicule. Je précise que par ailleurs, la carte de débit est la carte la plus détenue par les ménages français.
- il s'agit d'une vente forcée d'assurance, puisque par définition elle n'est pas consentie, ce qui est parfaitement illégal
- que je suis bien placée pour le savoir, étant juriste en assurances
Bien entendu la personne au guichet ne veut rien savoir, bien entendu elle profite du fait que nous ne parlons pas espagnol, et nos tentatives de dialogue en anglais nous font comprendre que nous sommes coincés car si nous refusons, non seulement le véhicule loué ne nous sera pas remis, mais nous perdons la somme réglée à l'avance pour la location.
Je précise que j'attends toujours la réponse à ma réclamation formulée auprès d'INTERRENT pour cette vente forcée d'assurance, et reformulée une seconde fois en l'absence de réponse.
Au retour du véhicule, alors que je tentais d'expliquer que j'avais fait une réclamation et que je n'en resterai pas là, la personne d'INTERRENT m'a assuré comprendre notre situation et en avoir référé à son chef qui lui aurait répondu qu'il ne pouvait rien faire. Elle m'a assuré qu'elle allait formaliser un nouveau mail à son chef pour plaider notre cause. Méfiante, je lui ai demandé de me mettre en copie de ce mail, mail que j'attends toujours, malgré ma demande formulée une fois revenue en France.
Avec le recul je pense que la personne d'INTERRENT a tenté de m'empêcher de continuer dans ma contestation de cette vente forcée auprès du service client, en me laissant croire qu'elle avait plaidé et plaiderait à nouveau ma cause auprès de son chef : les manœuvres illégales d'INTERRENT PUNTA CANA afin de vendre de façon forcée leur assurance s'accompagnent également de manœuvres de tromperie afin de les dissuader de contester auprès du service client !
Je conseille donc également à toutes les personnes qui seraient attirées par les tarifs alléchants d'INTERRENT de ne pas se laisser avoir et de souscrire ailleurs. Pour ma part, je n'entends pas en rester là comme déjà dit, la vente forcée d'assurance est illégale, et susceptibles de sanctions par l'ACP, l'Autorité de Contrôle Prudentiel chargée du contrôle des compagnies d'assurance.
Nous pouvons nous grouper pour faire une action de groupe, qui est intéressé ?