La SNCF nous a récemment envoyé un PV au nom de ma fille, pour défaut de titre de transport valide sur la ligne Toulouse-Gaillac le 15 août 2017. En fait, nous n'avons reçu que le "dernier avis avant poursuite pénale". Or, j'ai passé toute la journée du 15 août avec ma fille à la recherche d'appartement à Toulouse, et elle n'a pas pris le train ce jour-là. Nous l'avons signalé par courrier au pôle juridique de la SNCF à Bordeaux. Et la seule réponse a été : "nos agents sont assermentés, ce qui signifie que c'est à l'usager de prouver qu'il n'était pas dans le train". C'est une réponse profondément malhonnête car comment prouver que ma fille n'était pas dans le train... Nous avons envoyé des photos datées, le règlement du resto où nous avons déjeuné (à l'heure où la soi-disante infraction a été commise). Entretemps, suite au courrier particulièrement agressif de la SNCF, nous avons payé l'amende de 100 euros, pour éviter l'engrenage des poursuites. La réponse à notre envoi de preuves a été cinglante : preuves insuffisantes, et le dossier est clos.
Il me reste de tout ça un très profond sentiment d'injustice. Je suis un usager journalier du train, je crois que c'est un transport d'avenir, mais je découvre avec la SNCF des méthodes qui s'apparentent au racket pur et simple des usagers. Quoiqu'en pense le pôle juridique de la SNCF, et quel que soit le serment prêté par les agents de la SNCF, j'ai payé une amende pour une infraction que ma fille n'a pas commise. D'autres personnes ont-elles été victimes de ces méthodes incorrectes ? Nous avons contacté le médiateur de la SNCF, mais sans trop d'espoir.