Messagepar DN0 » 16 févr. 2018, 14:45
Bonjour,
Je pense avoir été une des clientes dont l’offre de bienvenue proposée par l’assurance SFAM n’a pas été respectée (bref une arnaque !!!).
Pour résumer, j’ai acheté un téléphone portable à la FNAC au mois de novembre 2018 durant le Black Friday. Lors de mon passage en caisse, on m’informe pouvoir bénéficier d’une offre de remboursement de 30.00 euros sur l’achat d’un nouveau mobile.
Technique rôdée en magasin mais procédure de remboursement indiquée non conforme à ce qui aurait dû être faite. En effet, proposition d'un mois d'assurance à 15.90 euros gratuite et 30€ remboursés sur mon compte bancaire sous un délai de 60 jours, avec possibilité de résiliation au bout d'un mois si pas intéressé par l'assurance, par un simple appel téléphonique, tout en recevant les 30€ (coordonnées bancaires enregistrées directement en magasin). Le vendeur vend cette opération à tous les clients pour que l'on accepte (vous avez tout à y gagner, vous recevez 30€ et n'avez qu'un coup de fil à passer pour résilier avant la fin du 1er mois). Dixit ses propos : « Vous pouvez appeler dès demain pour résilier l’assurance tout en bénéficiant de l’offre de remboursement ».
Le vendeur contacte la société SFAM, on reçoit aussitôt un sms avec un code que l'on donne au vendeur, et nous validons le contrat par une signature électronique sur un terminal en leur possession.
J’ai donc contacté l’assurance avant la fin de l’échéance afin de ne pas rencontrer de soucis et d’être facturé d’une assurance non nécessaire car déjà assuré ailleurs. Lors de mon échange téléphonique, la téléconseillère à essayer de me convaincre en énumérant l’ensemble de ses arguments afin que je ne résilie pas cette assurance (tarif avantageux, garanties exceptionnelles…) mais à aucun moment, elle ne pas parler de l’offre de remboursement différée et s’est bien gardée de me demander si le nécessaire avait bien été fait. Dans les jours suivants, j’ai bien reçu un mail de confirmation de renonciation à ce contrat.
Cependant, au bout de 60 jours même un peu plus car suite à des problèmes personnels, je n’ai pas pu suivre ce remboursement de près, je me suis renseignée sur internet, et à ma grande surprise, et contrairement à ce qui m’avait été annoncé lors de mon achat, pour pouvoir justifier de ce remboursement, il faut encore être abonné à cette assurance et faire la demande via un lien précis, de ce fait, la SFAM ne me considère plus comme éligible à leur offre de remboursement.
Même si à l’origine, j’ai reçu un mail de confirmation, je n’ai jamais eu d’information (ni en magasin, ni sur la plaquette des garanties, ni durant ma conversation téléphonique avec la téléconseillère) m’indiquant que la demande de ce remboursement ne pouvait plus être fait après résiliation de la formule d'assurance INFINITY.
Je trouve cette pratique commerciale malhonnête d’autant que toutes les coordonnées (bancaires, téléphoniques, etc …) ont été transmises en amont. Mais au vu des commentaires précédents, cela n’est pas malheureusement pas étonnant. Le but est de pouvoir facturer des abonnements à gauche et à droite jusqu’à ce que la personne s’aperçoive de son oubli de résiliation dans le délai imparti.
En parallèle, et suite à un manque d’information de tous les protagonistes envers les clients, nous ne pouvons finalement pas bénéficier de l’offre de remboursement qui je pense, a été notre leitmotiv, à tous, et qui nous a tous fait nous retrouver à un moment donnée abonné à la SFAM.
Coïncidence ou non, j’ai appris, en me documentant que la SFAM était entré dans le capital de FNAC Darty. Je n’avais jamais eu, jusqu’à aujourd’hui, de soucis particuliers avec la FNAC, malheureusement, cet épisode va remettre en cause mon gage de confiance envers ce magasin, pour lequel, je ne ferais plus de promotion à mes proches et que toute offre de leur part sera remise en cause.
Je reste dans l’espoir de revenir vers vous en vous indiquant que ce souci a été résolu, mais malgré tout, ne serais-il pas judicieux d’en informer la DGCCRF afin de faire cesser ses pratiques crapuleuses (pas de notice d’information, pas de prélèvements d’assurance à tort, …).