Vous vous trompez de combat (partie 2 - limite 3000 caractères atteinte))

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J'ai terminé la partie 1 (daté du 9/12 pour ceux qui seraient intéressés par son contenu) par le constat que la téléphonie mobile, dont le nombre d'abonnés a dépassé celui de la téléphonie fixe, ne devrait plus être subventionnée par les abonnés au réseau fixe.

Il faut en effet savoir que les opérateurs mobiles sont rémunérés par les opérateurs fixes pour "terminer" les appels vers leurs abonnés. C'est ce que l'on appelle le coût des appels entrants.

Mais ce marché des appels entrants vers les mobiles est peu concurrentiel.

D'une part, les futurs abonnés aux réseaux mobiles n'intègrent pas le tarif des appels entrants, supporté par leurs futurs correspondants, dans leurs critères de choix.

D'autre part, les abonnés au réseau fixe n'intégrent pas non plus (sauf peut-être les entreprises) le tarif fixe vers mobile des opérateurs fixes dans les critères de choix de leur opérateur fixe.

Cette absence de concurrence - et c'est bien le sujet qui nous réunit ici - s'exerce au détriment des abonnés fixes. Non seulement on les ponctionne pour subventionner le développement de la téléphonie mobile, mais on les ponctionne à un niveau exagéré.

Ni les uns (mobiles) ni les autres (fixes) ne désirent voir disparaître cette manne. La preuve en est la lenteur avec laquel décroît le tarif fixe vers mobile.

Mais il faut vraiment, et rapidement, supprimer la surfacturation des appels entrants sur les réseaux mobiles et fixer un nouveau tarif.

Constatons d'abord que sur le fixe, la tendance est à l'uniformisation des tarifs locaux, régionaux et nationaux. Le tarif fixe vers mobile doit lui aussi s'aligner. Nous ne devrions plus avoir qu'un tarif unique local, régional, national, mobile.

Cette baisse du tarif risque fort de se répercuter sur les tarifs des opérateurs mobiles. Mais ne hurlez pas immédiatement au scandale. Cette hausse n'est pas synonyme de hausse de votre budget mensuel : vous n'aurez plus à utiliser votre mobile pour appeler depuis votre domicile vos correspondants mobiles, et vous pourrez baisser le niveau de votre forfait.

Nous avons vu également dans la partie 1 que l'intégration du coût du portable dans l'abonnement avait vraisemblablement été cruciale pour le décollage de la téléphonie mobile.

Nous sommes maintenant tous équipés. Ceux qui ne craignent pas de changer de numéros peuvent changer quasi annuellement de portable. Ces abonnés coûtent un peu aux opérateurs.

La grande majorité conserve son portable plus longtemps et ne profitent que d'offres de renouvellement financièrement moins intéressantes. Et là, ne vous leurrez pas, le portable, vous le payez, et largement.

Et bien que l'ayant payé, vous aurez encore des difficultés pour le faire débloquer (appels vers des numéros surtaxés) si vous voulez l'utiliser sur un autre réseau.

Désolé, encore la limite à 3000 caractères qui approche dangereusement. Que je suis bavard !!

La suite, si mon discours vous intéresse, pour bientôt j'espère, car j'ai en