Messagepar visiteur » 01 mars 2006, 10:25
Les multiples témoignages concernant les dégradations de qualité de service sur Internet, incitent à la grande prudence sur l'illusion entretenue qu'un changement de fournisseur va régler les problèmes.
Non seulement les déboires à l'issue de la résiliation sont pléthoriques, mais par ailleurs, il semblerait que l'émergence de problèmes techniques ne permette pas aujourd'hui aux opérateurs de respecter leurs engagements (débits lamentables, coupures fréquentes).
Il semble qu'une jurisprudence (UFC en est à l'origine) oblige à une obligation de résultat. Mais comment cela doit-il se traduire dans une procédure simple, sans reculer devant le spectre d'un engagement judiciaire mal maîtrisé, et probablement sans compensation des dommages ?
Par ailleurs, la structure même de la fourniture d'accès, essentiellement dans les zones non dégroupées, plonge le consommateur dans la "cocotte aux patates chaudes". A la demande de résolution des problèmes, les fournisseurs ont bon dos de répondre en pointant des problèmes chez le consommateur (mauvaise installation, proximité d'appareils perturbateurs). Cela pour ne pas avouer les problèmes techniques internes, ou échapper aux procédures d'incidents à déclencher auprès du responsable de l'acheminement (en zones non dégroupées), à savoir France Telecom.
En zones dégroupées, il semble bien que les opérateurs ne soient pas armés aujourd'hui pour assurer un service de qualité.
Reste Wanadoo, opérateur plus cher...
Cet écart de prix est-il justifié, par exemple en offrant une meilleure qualité de service par des rapports privilégiés ou mieux établis avec France Telecom ? Situation que ne manquerait pas d'étudier l'ARCEP avec intérêt...
Quoi qu'il en soit, le consommateur est le dindon, soit par préjudice direct, soit par manque de transparence sur les devoirs des opérateurs et les procédures qu'ils sont en demeure d'engager pour assurer une qualité de service en perdition.