Messagepar justedroit » 22 janv. 2020, 10:27
Bonjour Danslamouize ; bah ! Ça passera.
Vous demandez quoi faire pour (tenter) obtenir gain de cause au dossier.
D'un côté, vous pouvez intervenir auprès de votre assureur qui d'autant qu'il ne l'est plus, n'a pas apprécié votre choix sur le carrossier, lequel de choix n'est qu'un droit de l'assuré on ne peut plus légitime, aux termes de l'article L211-5-1 du Code des assurances suivant :
«Tout contrat d'assurance souscrit au titre de mentionne la faculté pour l'assuré, en cas de dommage garanti par le contrat, de choisir le réparateur professionnel auquel il souhaite recourir. Cette information est également délivrée, dans des conditions définies par arrêté, lors de la déclaration du sinistre » ;
Et pour ce faire, en vous adressant le suggérant, à son service relation assurés/consommateurs lié au siège de l'assurance, lui faisant connaître la réponse qui vous a été faite par xxxx (donner les références) de ne pas entamer des démarches auprès du professionnel en question, au seul motif que vous avez choisi le carrossier vous conformant pourtant aux dispositions de l'article L211-5-1 du Code des assurances qui vous a été soumis, lui demandant alors de revoir cette position, en concluant qu'à défaut, vous entendez saisir la protection juridique de l'assurance en reconnaissance de votre bon droit.
Laquelle susceptible de trouver un accord est en effet, généralement insérée dans un contrat d'assurance auto, qui plus est d'une formule "tous risques".
D'un autre côté, au visa de l'article 1231-1 du Code civil suivant, vous pouvez intervenir encore auprès de ce professionnel qui est tenu à une obligation de résultat qu'il n'a pas obtenu, dés lors que la carrosserie de votre véhicule garde de sa seconde réparation des traces blanchâtres :
« Le débiteur est condamné, s'il y a lieu, au paiement de dommages et intérêts soit à raison de l'inexécution de l'obligation, soit à raison du retard dans l'exécution, s'il ne justifie pas que l'exécution a été empêchée par la force majeure ».
En lui adressant le suggérant, une LRAR gardant copie,
-lui rappelant les FAITS en les datant, sans commentaires perso,
-lui citant l'article Loi 1231-1 précité,
-lui demandant à cet effet, de prendre une nouvelle fois en charge la réparation mal exécutée,
-lui concluant qu'à défaut, vous vous réservez de toute action à la reconnaissance de votre bon droit.
Et en bas de page de mentionner : Copie pour information à (le nom de l'assureur).
Il en ressortira bien quelque chose !
Et en cas de difficultés, vous rapprocher d'une association de défense des consommateurs.
Cordialement.