Messagepar corsaire35 » 02 sept. 2013, 06:38
J'ai indiqué que l' article d'Etienne Gingembre comporte 3 pages, il faut donc lire les pages 2 et 3 pour plus d'informations .
"Les agents de la SNCF, d’EDF, de la RATP, de la Banque de France ou de l’Opéra de Paris bénéficient d’une situation encore plus avantageuse que leurs camarades. Eux aussi ont dû accepter, en 2007, de cotiser un peu plus longtemps, du moins sur le papier. Mais en contrepartie, Nicolas Sarkozy a pris des mesures pour assurer à ces 480 000 ayants droit que le taux de remplacement de leurs salaires se maintiendrait dans le long terme. C’est ainsi que les électriciens et les agents de la RATP ont respectivement touché des augmentations de 4,31% et 2,4% pour couvrir l’alignement de leurs cotisations sur celles du privé, que des grades supplémentaires ont été créés à la SNCF......
Tous ces avantages ont été accordés aux agents sans exiger qu’ils mettent davantage la main à la poche. A preuve : les subventions d’équilibre versées par l’Etat aux régimes spéciaux devraient culminer cette année à 7,6 milliards d’euros, soit 1,7 milliard de plus qu’avant leur «réforme» par Nicolas Sarkozy, en 2007.
Mais le pompon va à EDF, qui impose encore aujourd’hui sur ses factures une contribution tarifaire d’acheminement (CTA), en fait une taxe destinée à faire financer les privilèges de ses retraités par ses clients. Le plus cocasse, c’est que les agents EDF ne la paient que très peu, dans la mesure où leur facture d’électricité ne représente même pas 5% du tarif public.
S’ils sont assurés de garder des pensions confortables, les agents du secteur public continueront aussi à décrocher plus tôt que les salariés du privé. Toujours à la faveur de trains entiers de compensations glissées sous la table....
On pourrait discuter longtemps sur ce sujet (retraites, mais aussi salaires, avantages sociaux etc) , mais pour ma part, j'arrête cette discussion, qui sort de l'objet de ce forum!