Bonsoir,
(Bail individuel en colocation)
J'ai une question par rapport à la clause de droit de visite indiqué dans mon bail la voici :
"Le Bailleur pourra visiter la chose louée ou la faire visiter par toute
personne mandatée par lui, pour la surveillance et l'entretien de
l'immeuble et de toutes les installations et travaux, toutes les fois que
cela sera nécessaire, sous réserve d'en aviser préalablement le
Locataire.
Il pourra également, en vue de la vente ou de la relocation de la chose
louée, la faire visiter chaque jour ouvrable durant deux heures qui
seront fixées par lui entre 10 heures et 20 heures et le samedi entre 10
heures et 18 heures.
Dans le cas où le Locataire ne pourrait pas être présent ce dernier
s’engage à permettre l’accès au Bailleur ou à son représentant à la
chose louée pour en permettre la visite.
Ce Droit de Visite peut être exercé hors présence des Locataires pour
toutes pièces ou surfaces répondant à la définition de « Parties
Communes » tel que défini dans les Conditions Particulières du
présent bail.
l'accès aux « Parties privatives » ne pourra pas se faire sans la
présence du Locataire ou sans son accord préalable"
Pour moi cette clause est considéré comme abusive, est ce que le propriétaire peut à tout moment de la journée venir ou faire venir une personne mandaté par lui sans avoir à demander l'autorisation mais à simple préalablement prévenir ?
Voici sa réponse quand je lui ai dit que sa clause serait abusive et considérée non écrite :
"Vous ne comprenez pas la loi en prétendant la clause de « VISITE » non écrite.
Pourtant c’est pas compliqué, pour être non écrite une clause doit figurer à l’article 4 de la loi de 1989.
« Est réputée non écrite toute clause :
a) Qui oblige le locataire, en vue de la vente ou de la location du local loué, à laisser visiter celui-ci les jours fériés ou plus de deux heures les jours ouvrables ; »
La loi relève du « droit positif », ce qui n’est pas explicitement interdit est autorisé.
L’article encadre juste les clauses de visite ou vendre ou louer en limitant les créneaux possibles.
Il n’est pas question de limiter les possibilités de venir pour des visites liées à des réparations et entretien.
Une telle disposition s’impose d’ailleurs au locataire même en l’absence de clause : cf article 7e loi 1989 et article 1724 code civil, entre autres, flemme de tous les lister.
Par ailleurs vous vous gardez bien de citer la fin de la clause :
« Ce Droit de Visite peut être exercé hors présence des Locataires pour toutes pièces ou surfaces répondant à la définition de « Parties Communes » tel que défini dans les Conditions Particulières du présent bail.
L’accès aux « Parties privatives » ne pourra pas se faire sans la présence du Locataire ou sans son accord préalable. »
Au sens du code pénal que vous citez, seule une « partie privative », à savoir votre chambre, constitue votre domicile. C’est aussi pour cette raison que les chambres doivent fermer à clés.
Ce qui est défini comme une « partie commune » de la même façon que les « parties communes » d’immeuble (ascenseur, palier, escalier, hall, etc…) ne constituent pas votre domicile puisque vous devez en partager l’usage et la jouissance avec d’autres personnes.
C’est également la différence entre un bail individuel, 1 chambre privative et reste du logement en partie commune, et un bail unique, tous les locataires partagent le même bail et sont solidaires du loyer et l’ensemble du logement est privatif.
Le bail individuel vous permet de ne pas être solidaire des impayés des autres locataires mais en contrepartie seule votre chambre constitue votre domicile, mais rien empêche bien entendu d’encadrer contractuellement l’usage des parties communes, à savoir le reste du logement."
Il faut savoir que de nombreuses prestations de ménage ont été effectuées sans que j'en ai connaissance et également en me laissant croire que celles-ci serait à sa charge. Au final il veut me faire payer 650€ de ménage pour toutes les prestations qu'il y a eu au cours de l'année...
Merci pour votre aide.